Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi 30 juillet 2021, une équipe de journalistes du New York Times pour assurer à l'opinion publique nationale et internationale, qu'il respecte les droits et les libertés, soulignant qu'il n'existe aucune crainte pour la liberté de presse et d'expression. Cette rencontre intervient après qu'une reporter du New York Times, Vivien Yee, a été détenue puis relâchée par la police tunisienne, le 28 juillet 2021. Le président de la République a indiqué que c'était un incident isolé, et qui aurait été commis pour accuser la présidence de la République de dictature. Dans ce contexte, il a affirmé : « Comme le disait le Général de Gaulle, « Croit-on qu'à soixante-sept ans, je vais commencer une carrière de dictateur ? ». J'ai passé ma vie à enseigner la Constitution et je ne vais pas l'enfreindre. Toutes les décisions ont été prises conformément à la Constitution. Nous respectons la loi et nous tenons à la stabilité du pays ». Kaïs Saïed a ajouté que toute personne arrêtée, durant cette période, l'est conformément à la loi, enchaînant que les personnes appelant à sortir dans la rue, enfreignent la Constitution et la loi.
Au final, il a rassuré les journalistes américains en affirmant qu'ils peuvent poursuivre leur mission en Tunisie en toute liberté, et que l'objectif de toute mesure prise à leur encontre étant de garantir leur sécurité et leur intégrité. Kaïs Saïed a précisé qu'il s'agit d'une explication et d'un message qu'il voulait transmettre aux Tunisiens, mais aussi à toute la communauté internationale soucieuse de l'avenir des droits et des libertés en Tunisie.