Ennahhda a affirmé, dans un communiqué publié ce vendredi 6 août 2021, que l'ancien ministre des TIC, Anouar Maârouf, a été placé sous résidence surveillée sans qu'on lui ait remis une copie d'une décision du ministère de l'Intérieur. Ennahdha a condamné une mesure qualifiée d'« illégale » qui a aussi touché des juges, des activistes et des politiciens, exprimant son soutien à l'ancien ministre. Le parti a dit rejeter ces décisions « abusives » ajoutant qu'il a adressé une correspondance pour faire appel au Tribunal administratif. Le mouvement islamiste a enfin appelé le président de la République à lever les mesures qui violent la constitution, la loi et les accords internationaux.
Le député et président de la Commission parlementaire de la réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Badreddine Gammoudi, avait annoncé ce matin que l'ancien ministre des Affaires locales et de l'Environnement, Riadh Mouakher, et l'ancien ministre des Télécommunications, Anouar Maârouf, étaient assignés à résidence. Riadh Mouakher a, de son côté, catégoriquement démenti cette information.