Dans la foulée de l'annonce de la composition du nouveau gouvernement formé par Najla Bouden, les réactions ont fusé sur la toile. L'universitaire et politicien Jaouher Ben Mbarek a qualifié le nouveau gouvernement d' « instance putschiste » notant que les moyens engagés pour fair face au « coup d'Etat » seront déployés pour contrer ce gouvernement. L'ancien ministre de la Santé, Abdellatif Mekki a, lui, estimé que le nouveau gouvernement reflétait les lobbies qui contrôlent le pays. Le député démissionnaire d'Ennahdha, Samir Dilou s'est, de son côté, arrêté sur la cérémonie de prestation de serment en reprenant la partie relative au respect de la Constitution comme pour rappeler que celle-ci avait été suspendue en majeure partie par le président de la République. . Le député de Qalb Tounes, Oussema Khelifi, s'est, également, permis de ricaner sur le même sujet. L'élu d'Ennahdha, Maher Madhioub, a, lui, déclaré le gouvernement nul.
Le secrétaire général adjoint de la Centrale syndicale (UGTT), Sami Tahri a salué ce pas notant qu'il restait en attente des « priorités, plans d'action, travail et engagement » du gouvernement. L'universitaire Amin Mahfoud s'est, pour sa part, félicité de la composition apolitique du gouvernement notant que l'équipe de Najla Bouden est la première sans « visages nahdhaouis » depuis l'Assemblée constituante. Najla Bouden a annoncé, dans la matinée de lundi, la composition de son gouvernement. Elle compte 24 ministres et une secrétaire d'Etat.