A l'occasion du 25e Congrès de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), le secrétaire général de l'Union syndicale, Noureddine Taboubi, a estimé que les gouvernements d'après la révolution de 2011 n'ont pas su négocier « d'égal à égal » avec les instances donatrices et n'ont pas su défendre l'indépendance des choix économiques et sociaux du pays. Il a précisé, ce mercredi 16 février 2022, en citant les négociations avec le FMI, qu'il n'est pas question de lever les subventions, de geler ou réduire les salaires, les recrutements ou les promotions. « Il faut que chaque accord négocié soit consensuel, qu'une large consultation soit entamée avec les parties sociales après la mise en place d'un plan de sauvetage tuniso-tunisien dans les domaines économiques, sociaux et surtout politiques et il faut aussi poser les fondations d'un nouveau contrat social qui rassemble les Tunisiens et qui soit basé sur l'équité sociale » a ajouté Noureddine Taboubi, cité par Echaab News.