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Mehdi Ben Gharbia, six mois de détention, six jours de captivité
Publié dans Business News le 21 - 04 - 2022

L'ancien ministre et député Mehdi Ben Gharbia clôt ce jeudi 21 avril 2022 son sixième mois de détention à la prison de Messâadine.
C'est également le sixième jour de sa captivité, puisque le mandat de dépôt émis initialement par le juge d'instruction n'a pas été renouvelé et est arrivé à échéance. La direction de la prison a cependant refusé de le libérer, bien que techniquement cette détention est devenue illégale.
Mehdi Ben Gharbia a été accusé initialement de blanchiment d'argent. Sauf que le juge d'instruction a beau chercher dans le dossier et les actes d'accusation envoyés par le parquet, il n'a rien trouvé pour l'inculper. Il a décidé de le libérer. Mais le parquet a interjeté appel et la chambre de mises en accusation a invité le juge à investiguer davantage. Bis repetita, le juge a cherché et n'a rien trouvé, Mehdi Ben Gharbia a présenté tous les documents prouvant qu'il agissait dans la parfaite légalité. Il décide de le libérer de nouveau, mais le parquet interjette de nouveau appel et la chambre des mises en accusation invite le juge à chercher de quoi inculper l'ancien ministre.
Dans cette affaire, politisée dès le premier jour comme l'indiquent les avocats, Mehdi Ben Gharbia subit les injustices et les violations de la loi.

En pleine instruction, devant la brigade spécialisée de l'Aouina, des extraits de son interrogatoire sont publiés sur les réseaux sociaux, alors que ces interrogatoires ne sont même pas achevés. Les pages qui les ont publiés sont les mêmes qui chantent les louanges du président de la République du matin au soir et les mêmes qui tentent de racketter les hommes d'affaires et qui injurient les médias et l'opposition.
Mehdi Ben Gharbia est passé par là et on lui a demandé de payer quelque cinquante mille dinars (15.500€) pour qu'on cesse de l'importuner. Il a refusé le racket, il a diffusé dans les médias un extrait sonore de la demande de son racketteur, il a déposé plainte, mais c'est lui qui s'est retrouvé en prison.
Non seulement les administrateurs de ces pages n'ont pas été inquiétés, mais les voilà qui s'en prennent ces dernières semaines au juge d'instruction qui a décidé de le libérer avec un tas d'invectives et d'accusations fallacieuses.

Jusqu'à quand Mehdi Ben Gharbia subira l'incarcération arbitraire et les injustices ? Son seul crime est d'avoir été un chef d'entreprise qui a réussi et engrangé des millions de dinars, tout en faisant de la politique.

Pour le pouvoir actuel, les riches sont suspects de nature et doivent prouver qu'ils ne sont pas mafieux ou corrompus. Mais l'histoire de M. Ben Gharbia démontre que même si l'on présente les preuves de son honnêteté, ce n'est pas suffisant pour que le pouvoir actuel applique la loi et libère un prisonnier qui, partout dans le monde, doit bénéficier de la présomption d'innocence en tout état de cause.


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