La chef du gouvernement Najla Bouden a supervisé, vendredi 15 juillet 2022, un conseil ministériel consacré à l'examen de la stratégie nationale d'employabilité et de formation professionnelle, a annoncé la Kasbah dans un communiqué publié samedi 16 juillet 2022. La chef du gouvernement a souligné, à l'occasion, l'importance d'aligner cette stratégie aux plans de développement économique et industriel afin de fournir une main d'œuvre qualifiée pour les secteurs d'activités à forte valeur ajoutée et ainsi attirer les investissements sur de grands projets à fort potentiel de création d'emploi. Najla Bouden a relevé, également, l'importance de créer des synergies entre cette stratégie nationale d'employabilité et les plans régionaux de développement pour ainsi valoriser les spécifiés de chaque région et créer les opportunités adéquates.
Selon le communiqué de la présidence du gouvernement la stratégie nationale d'employabilité et de formation professionnelle repose sur l'identification de quatre secteurs porteurs : la fabrication de composants automobiles, la fabrication de composants aéronautiques, la fabrication de médicaments et de produits pharmaceutiques, et l'industrie des énergies renouvelables. Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement tend à assurer des formations certifiantes pour les diplômés de l'enseignement supérieur afin de leur faciliter l'accès au marché de l'emploi, et à développer des programmes pour soutenir les jeunes entrepreneurs et entreprises en allégeant les charges financières et en les appuyant dans le recrutement de la main d'œuvre nécessaire à leurs activités.
La présidence du gouvernement a, par ailleurs, précisé, dans son communiqué, que cette stratégie nationale d'employabilité serait, également, axée sur la promotion de l'économie sociale et solidaire pour faciliter l'intégration des chômeurs. Pour ce qui est de la formation professionnelle, la Kasbah a annoncé la création de sept nouveaux centres de formation d'ici à la fin de l'année en cours et ce dans le but d'augmenter la capacité d'accueil en vue de valoriser les spécialités à faible demande en dépit de leur importance.
Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Nsibi a, à l'occasion, fait savoir que son département travaillait, également, sur la remise à niveau de plusieurs centres de formation pour répondre aux normes internationales en matière de formation professionnelle. Il a ajouté, dans ce sens, que la formation professionnelle constituait une opportunité pour tous ceux qui souhaitent finaliser leurs parcours éducatifs avec ou sans diplôme de baccalauréat