Le président du Cercle des Financiers Tunisiens (CFT), Abdelkader Boudriga a indiqué, ce mercredi 20 juillet 2022, lors de son passage sur les ondes d'Express FM qu'il y avait un certain manque de confiance entre la Tunisie et le FMI, estimant que les choses s'étaient améliorées avec la dernière visite de Jihad Azour. Abdelkader Boudriga a assuré qu'il y a des signes positifs, qui se sont consolidés avec le dernier communiqué de la délégation du FMI. Il a ajouté que le grand défi qui se pose est de savoir si le gouvernement serait capable d'exécuter l'agenda des réformes qu'il avait adopté lors des négociations avec le FMI.
Ainsi, il a considéré que le degré de confiance a atteint un niveau raisonnable entre les deux parties, après que le gouvernement ait reconnu la nécessité de procéder à une série de réformes tenant compte de la situation difficile dans le pays.
Par ailleurs, l'expert a souligné que les positions du FMI restent toujours basées sur les données techniques et politiques, considérant que les données politiques servent l'intérêt de la Tunisie, en prenant en considération la situation géopolitique internationale.
La délégation du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné en Tunisie pour discuter d'un éventuel soutien financier du FMI au programme de politiques et de réformes économiques des autorités a achevé hier, lundi 18 juillet 2022, sa mission.
Le chef de mission, Björn Rother, a déclaré, à cette occasion que les discussions sur un nouvel accord au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) destiné à soutenir les politiques et les réformes économiques des autorités ont été fructueuses. Il a précisé qu'elles se poursuivront au cours des prochaines semaines en vue de parvenir à un accord au niveau des services ajoutant que tout accord final sur un programme sera soumis à l'approbation du conseil d'administration du FMI.