Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 6 mars 2024, le ministre de l'Intérieur, Kamel Feki, le directeur général de la sûreté nationale, Mourad Saidane et le directeur général de la Garde nationale, Hassine Gharbi, au palais de Carthage. Lors de cette rencontre, le président de la République a affirmé la nécessité de redoubler d'efforts dans la lutte contre toutes les formes de criminalité, saluant à cet égard le démantèlement de plusieurs réseaux de drogue, dans la mesure où ces réseaux ne sont pas moins dangereux que ceux qui menacent la sécurité de l'Etat. Le président de la République a donné des instructions pour démanteler tous les réseaux de corruption et traduire les responsables en justice, car la guerre contre la corruption et la poursuite des corrompus est une guerre sans relâche, a-t-il dit. Le chef de l'Etat a souligné que plusieurs "langues" sont à la solde des réseaux de corruption et des lobbyistes. "Tout comme l'Etat est attaché aux libertés, il est également attaché au respect de loi pour tous", indique le communiqué de la présidence de la République.
Par ailleurs, le président de la République a appelé à traduire en justice toute personne collaborant avec une entité étrangère et à appliquer les dispositions du code pénal dans ce cadre. Il a tenu, également, à préciser que la Tunisie est un Etat souverain où la souveraineté appartient exclusivement au peuple, autorisé à choisir librement. "La loi électorale dispose la validation du candidat par un certain nombre d'électeurs et non par une entité étrangère. Cela ne constitue pas une validation, mais une trahison envers la patrie et une servilité envers l'étranger", indique le président de la République à travers le texte du communiqué.