Le chef du service de géophysique appliquée à l'Institut National de Météorologie (INM), Hassen Hamdi a indiqué que la première secousse enregistrée le 3 février 2025 à Maknassy, au gouvernorat de Sidi Bouzid et d'une magnitude de 4,9 avait été ressentie dans d'autres régions, à savoir au gouvernorat de Sfax. S'exprimant le 5 février 2025 durant « Sebh El Nes » de Jihen Miled sur Mosaïque Fm, Hassen Hamdi a affirmé que des dégâts matériels peuvent être constatés à la suite d'une secousse tellurique d'une telle magnitude au niveau des bâtiments ne respectant pas les normes et les règles de construction.
Le responsable au sein de l'INM a assuré que les deux autres secousses telluriques d'une magnitude de 2,6 et 2,5 sur l'échelle de Richter ne causaient pas à elles seules des dégâts. Il s'agit de secousses faibles. Hassen Hamdi a expliqué que deux grandes secousses ont été enregistrées dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. La première d'une magnitude de 4,7 a eu lieu en 2010. La seconde a eu lieu en 2015 et était d'une magnitude de 4,6. Le chef du service de géophysique appliquée à l'INM a expliqué que les zones d'activités telluriques étaient connues en Tunisie. Il s'agit de régions enregistrant entre trente et quarante secousses telluriques par année pour une magnitude variant entre deux et quatre degrés sur l'échelle de Richter. Hassen Hamdi a assuré qu'une secousse tellurique de 4,9 était considérée d'une force moyenne selon la classification scientifique. Elle semble être d'une forte magnitude pour les Tunisiens en raison des faibles secousses habituellement enregistrées. Pour rappel, durant les 3 et 4 février 2025, trois secousses telluriques ont été enregistrées au niveau de la délégation de Maknassy du gouvernorat de Sidi Bouzid. Le 3 février 2025, une première secousse d'une magnitude de 4,9 a eu lieu à l'est de la ville. Elle a été suivie d'une deuxième secousse enregistrée au sud-ouest et de magnitude 2,6 à 17h11. La troisième secousse a eu lieu le 4 février 2025 et était d'une magnitude de 2,5 degrés.
