La réunion tenue lundi 28 avril 2025 entre l'Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et le ministère de la Santé n'a débouché sur « aucun accord concret ni progrès réel », selon un communiqué publié par le bureau national de l'organisation. Les représentants du ministère ont reconnu « la légitimité des revendications » des jeunes médecins et affirmé n'avoir « aucune objection de fond » à leur encontre. Toutefois, le communiqué déplore « l'absence de volonté politique réelle pour prendre des décisions concrètes », dénonçant une nouvelle fois ce qu'il qualifie de « politique de tergiversation » adoptée par le ministère.
L'Organisation tunisienne des jeunes médecins souligne également que, malgré la reconnaissance officielle des conditions matérielles précaires et des difficultés majeures rencontrées par les jeunes médecins dans les hôpitaux, les responsables gouvernementaux se sont limités à invoquer « une série de complications procédurales ». Pour l'OTJM, cela constitue une preuve supplémentaire de la « bureaucratie » et de « l'inertie institutionnelle » qui menaceraient, selon eux, non seulement la dignité du personnel médical, mais aussi la sécurité des patients. Face à cette situation, le bureau national affirme son rejet catégorique de « la politique de procrastination et de temporisation » et réaffirme son attachement à « l'ensemble des revendications des jeunes médecins sans exception ». En conséquence, l'organisation appelle tous les jeunes médecins à « un engagement total » lors de la grève nationale et de la marche prévues pour le vendredi 2 mai. Dans leur communiqué, les jeunes médecins expriment également leur détermination à poursuivre « toutes les formes de lutte » pour faire valoir leurs « revendications légitimes ».