Chokri Dahech, directeur de la radio Euro Maghreb, est revenu, mercredi 3 septembre 2025, sur l'attaque au couteau qui a eu lieu à Marseille et qui a engendré la mort d'un Tunisien, abattu par les forces de l'ordre. Intervenant dans l'émission Sbeh El Ward, diffusée sur les ondes de Jawhara FM, M. Dahech a d'abord précisé qu'à 14h35, un malentendu avait eu lieu dans un hôtel à Marseille entre le propriétaire de l'établissement et un Tunisien, suite au non-paiement des frais d'hébergement pour récupérer ses affaires. Il a expliqué que l'agresseur, en voulant récupérer ses affaires, avait retrouvé son ancien colocataire dans la chambre qu'il occupait auparavant. Ce dernier a été grièvement blessé après avoir été poignardé. Chokri Dahech a ensuite précisé qu'après avoir poignardé l'occupant de la chambre située au premier étage, l'agresseur est descendu au rez-de-chaussée, où il a attaqué le propriétaire de l'hôtel ainsi que son fils, avant de sortir de l'établissement. L'invité de Hatem Ben Amara a ajouté que le Tunisien en question s'était ensuite rendu dans un restaurant, d'où il a été expulsé car il portait deux couteaux. Il a par la suite été poursuivi par des citoyens présents sur place. « Selon les autorités françaises, il s'agit d'un Tunisien âgé de 35 ans, nommé Abdelkader, originaire du gouvernorat de Kasserine », a précisé Chokri Dahech. Il a également affirmé que le défunt était en séjour régulier et disposait d'un titre de séjour valable jusqu'en 2032 et que ce dernier avait en tout poignardé cinq personnes. M. Dahech a ajouté que, selon le ministre français de l'Intérieur, une brigade de la police aux frontières se trouvait sur les lieux, ce qui a permis une intervention rapide. Concernant la réaction des forces de l'ordre, qui ont abattu l'agresseur, le ministre a qualifié l'opération de légitime défense, soulignant qu'elle avait permis d'éviter une catastrophe et de sauver plusieurs vies. Il a également indiqué que deux enquêtes ont été ouvertes à la suite de cet incident. Il a finalement relevé un état de choc généralisé dans la région de l'incident, suite à la réaction des forces de l'ordre qui, selon lui, auraient pu éviter le recours aux armes pour neutraliser le Tunisien, lequel, d'après plusieurs personnes de son entourage, souffrait de troubles psychiques.