La flottille « Al-Soumoud internationale pour briser le siège de Gaza » prendra le large depuis la Tunisie le 7 septembre 2025, en direction de la bande de Gaza. Son départ a été retardé de trois jours en raison du décalage enregistré dans le lancement de la flottille depuis l'Espagne. Ce convoi maritime, inscrit dans une mobilisation internationale en faveur du peuple palestinien, a été programmé pour coïncider avec l'arrivée des embarcations parties de différents points, notamment Barcelone. Les organisateurs précisent que cette coordination vise à assurer une organisation optimale et à garantir la sécurité de tous les participants face aux conditions en mer.
Dans leur communiqué, les responsables de la flottille remercient chaleureusement toutes les personnes et organisations ayant contribué par leurs dons et leur soutien matériel. Ils estiment que cet élan traduit un large engagement populaire autour du droit du peuple palestinien à la liberté et contre le blocus imposé à Gaza. Les organisateurs invitent enfin le public et les médias à suivre exclusivement les pages officielles de la flottille, qui publieront régulièrement informations et mises à jour relatives à ce projet d'envergure mondiale.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens sera représenté à bord par Yassine Gaïdi, membre de son bureau exécutif. Dans une déclaration prononcée ce matin, il a affirmé que cette participation est « une continuité naturelle de la mission du journalisme, de la parole libre qui refuse le silence face à l'injustice ». Yassine Gaïdi a ajouté que les journalistes ont pour devoir de porter la vérité, quel qu'en soit le prix, et que Gaza n'est pas seulement « une géographie assiégée, mais le cœur battant d'une nation et la conscience vivante qui nous rappelle chaque jour que la liberté ne se donne pas, mais se conquiert ». Parallèlement, la flottille a lancé un appel solennel à tous les capitaines, mécaniciens, marins et équipages de navires en Tunisie, en Algérie, en Libye, au Maroc, en Mauritanie et dans l'ensemble du monde arabe. Les organisateurs appellent les « enfants de la mer » à mettre leur expérience et leurs compétences au service de cette mission humanitaire.