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Tunisie - Poulina trouve dans le capital humain sa fontaine de jouvence
Publié dans Business News le 03 - 05 - 2010

L'année 2009, une année de soubresauts économiques et financiers, tant à l'échelle internationale que nationale, est une année de bon cru pour le Groupe Poulina Holding (PGH). Mieux encore, la moisson du premier trimestre 2010 est particulièrement positive. Le groupe a connu un très bon niveau de développement avec, notamment, une progression non seulement du volume et valeur des investissements, en Tunisie ou ailleurs, mais aussi de la propulsion du rythme de création des postes d'emploi. Sans exagération aucune, PGH est bel et bien une société qui a su échapper, voire profiter de la conjoncture internationale, cette épée de Damoclès qui pèse, par ailleurs, sur pas mal de groupes tunisiens. Une remarque de taille s'impose. PGH n'a pas pris de rides. Elle semble trouver sa propre fontaine de jouvence. "PGH est une société qui ne vieillit pas. Nos ratios de gestions, nos chiffres, nos activités, sont tous au vert. Ils relatent un fait : la société est en bonne santé, elle résiste et elle se rajeunit perpétuellement", dixit, sur un ton fier, Abdelwaheb Ben Ayed, le PDG historique de Poulina.
Pour ceux qui cherchaient à comprendre cette performance impressionnante d'un groupe qui, contrairement à ce que présageaient certains scénarios pessimistes, a su bellement profiter de la conjoncture, la communication financière de la société PGH, tenue vendredi 30 avril 2010, au siège de la Maison de l'Entreprise, tombait à point nommé pour mettre en relief cette situation. L'armada de PGH était au rendez-vous avec notamment Abdelwaheb Ben Ayed et Karim Ammar. Adel Grar, président de l'Association des intermédiaires en bourse, en bon communicateur, chapeautait le débat. La communication a passé, au peigne fin, la situation financière du groupe, les faits saillants de l'année ainsi que les perspectives de son développement.
Dans l'ensemble et au vu des réalisations au 30 avril 2010, Poulina Group Holding va bien. Le plus impressionnant, les résultats correspondent exactement aux prévisions et les dépassent, même, dans certains métiers. Selon Karim Ammar, directeur de la holding, le principal fait saillant du 1er trimestre 2010 par rapport au 1er trimestre 2009 est la disparition des effets de la crise économique 2008. Cette crise a marqué très négativement le 1er trimestre 2009, ce qui explique, en grande partie, les importantes évolutions du premier trimestre 2010 (augmentation de 28% du chiffre d'affaires).
En plus, le premier trimestre de l'année en cours a été marqué par l'entrée en production des nouvelles usines, à savoir : l'usine de grès cérame , l'usine de raffinage et de mise en bouteille des huiles végétales de BIR MCHERGUA, l'usine d'aliments de SIDI EL HANI, les premières réalisations des projets d'infrastructure en LIBYE, l'usine de PAD COOLING à Oued Ezzarga; l'usine de copeaux de bois à Oued Ezzarga.
Métier par métier, les revenus de l'aviculture ont progressé de 24 % marquant la fin des effets de la crise économique qui ont durement touché ce secteur fin 2008 et surtout début 2009. Le secteur de Produits de Grande consommation a, quant à lui, enregistré une légère progression de 2% qui devrait s'amplifier sur les prochains mois profitant de l'entrée en production de la nouvelle usine d'huile sis à Bir Mchergua. Pour la transformation d'acier, les revenus ont augmenté de 21%. Ceci est expliqué, selon M. Ammar, par l'entrée en activité de la société l'équipement et la reprise des prix de l'acier. Par ailleurs, l'exportation se développe beaucoup dans ce secteur, suite à la diversification des produits fabriqués.
Au cours du premier trimestre, l'emballage a évolué de 24% par rapport à 2009. Cette évolution est expliquée aussi bien par la bonne performance des ventes locales qu'à l'export. M. Ammar explique. Ce métier a profité du bon comportement des sociétés d'emballage souple récemment entrées en exploitation. Grâce à une meilleure connaissance du marché, ces dernières ont gagné des parts de marché en ce début d'année. En outre, l'activité "carton ondulé", qui représente la part prépondérante de ce métier, s'est également bien distinguée avec une progression de 12% de ses revenus.
Pour le secteur des matériaux de construction, la progression des ventes est de 36%. A l'instar de l'emballage, ce secteur a profité de l'entrée en exploitation de la nouvelle usine de grès cérame à Agareb à partir d'avril 2009, de l'augmentation des ventes à l'export (+81%) et du développement de l'activité équipement briqueterie. Idem pour les travaux publics. Alors que la société libyenne de BTP est entrée en exploitation fin 2008, cette dernière n'a commencé à facturer qu'à partir du 3ème trimestre 2009 entraînant une forte hausse des revenus de ce métier sur le premier trimestre 2010.
Le commerce et le service ont enregistré, eux aussi, une augmentation des revenus de 19% en 2010, expliquée principalement par l'importante évolution des prix des matières premières par rapport à 2009. Le métier de bois et biens d'équipement a enregistré une augmentation des revenus de 47% en 2010, expliquée principalement par le redressement de l'activité bois suite au changement de la direction. In fine, l'immobilier a affiché de bonnes performances en ce début d'année. Ses principaux faits saillants sont: l'achèvement du projet " LE FORUM ", l'avancement important du projet " LES PALOMBES", l'obtention du permis de bâtir "Jardin des Poètes" sur terrain Ariana et l'acquisition d'un terrain sur la GP9 route La Marsa.
M. Ben Ayed prend la parole pour nous souligner que trois secteurs ont subi les affres de la conjoncture internationale, l'aviculture, le bois et l'acier. "Nous avons souffert particulièrement du dumping pratiqué par les sociétés européennes du bois. Cependant, ce qu'il faut retenir est que nous avons pu sauver la mise. En témoignent, les résultats réalisés au premier quart de l'année en cours". En filigrane, toute une culture managériale, revigorée par l'énergie de M. Ben Ayed, est à l'origine de cette réactivité face aux aléas de la conjoncture ce qui lui a permis "d'amortir l'impact de l'environnement économique international et d'orienter ses efforts vers les secteurs à forte croissance, à forte valeur ajoutée et les moins sensibles aux perturbations de l'environnement économique", précise M. Ammar.
Cette tendance, faut-il le rappeler s'est confirmée depuis l'année 2009. Le Résultat des activités ordinaires après impôt du groupe a passé de 68 574 MDT en 2008 à 76 331 MDT en 2009, soit une augmentation de 11%. Le fond de roulement du groupe a affiché en 2009 une nette progression de 31,3%, ce qui lui laisse une importante marge de sécurité. Mieux encore, le groupe a ainsi créé 2 384 emplois grâce à ses nouveaux investissements, dont 60% en Tunisie (en majorité dans les zones à développement régional) et 40% entre l'Algérie, la Libye, le Maroc et la Chine.
"PGH est une société citoyenne. Nous somme concernés et engagés dans le développement économique de la Tunisie, plus précisément dans les zones à développement régional. En plus, la culture managériale de PGH l'exhorte à s'inscrire dans une démarche conséquente et prévoyante capitalisant sur les ressources humaines", précise le patron de Poulina. Le mystère est ainsi élucidé. Sans avoir recours à des opérations de liftings, le groupe mise de plus en plus sur le capital humain, en témoigne le volume faramineux des investissements en matière de formation, une condition sine qua non pour la gestion sereine de ses chantiers actuels et futurs.
Seulement, M. Ben Ayed nous a paru un peu irrité d'un cadre maghrébin hostile aux investissements et aux produits du groupe. "Les frontières maghrébines s'ouvrent un quart d'heure pour se fermer 24 heures. Nous peinons avec les marchés algérien, libyen et même marocain. Les choses ne s'améliorent pas, elles s'aggravent avec les barrières douanières qui taxent nos activités mais pas notre volonté. Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout dans notre stratégie d'expansion, notamment à l'international. La chine, un marché beaucoup plus libéral, peut être l'Afrique Subsaharienne, le Soudan, sont les horizons futurs du groupe, en plus de nos débouchés traditionnels", ajoute M. Ben Ayed.
Pour le Patron du PGH, le véritable cheval de bataille dans tout ça n'est rien d'autre que le Capital Humain, la fontaine de Jouvence du groupe. Une opération exigeante, certes, mais à fort intérêt managérial pour PGH dont les ambitions n'ont pas été obstruées ni par la conjoncture internationale, ni par les hostilités tarifaires des pays maghrébins, ni encore par la concurrence. Walid Ahmed Ferchichi


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