Il suffit d'une visite et d'un examen rapides à l'intérieur de l'unité spécialisée dans l'injection plastique, Tunisie Plastiques Systèmes (TPS), créée en 2004 à l'initiative de Slim Zarrouk en joint-venture avec le groupe Plastivaloire, présidé par Patrick Findeling, pour comprendre pourquoi beaucoup y voient une réussite exemplaire d'un partenariat gagnant-gagnant. Les deux hommes d'affaires, l'un tunisien l'autre français, ont su faire de TPS un modèle à suivre pour se frayer un chemin d'un pas sûr vers l'avenir. En témoigne, la pose de la première pierre d'une nouvelle unité de production de composants en matières plastiques, baptisé IPS, juste après l'achèvement de la dernière phase d'extension de TPS. C'était donc l'événement du jour à Sousse, vendredi 11 juin, plus précisément dans la zone industrielle de Sidi Abdelhamid. Mohmaed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, les personnalités politiques de la région, quelque hommes d'affaires, la crème de la presse française spécialisée, les médias tunisiens, tous ont répondu présents et se sont retrouvés dans une ambiance conviviale pour découvrir ou redécouvrir une "Success story", un fleuron du partenariat tuniso-français. A entendre Slim Zarrouk, un succès appelle un autre succès. Les deus partenaires ont lancé en 2004 TPS sur une superficie de 3600 m2 embauchant, à l'époque, 40 employés. En 2010, la superficie a presque triplé, passant à 9000 m2, employant directement 450 cadres, ingénieurs et techniciens, tous des Tunisiens, aiguillés par deux experts français et quelque 200 postes d'emploi indirects (sacherie, déchets, sociétés de services, ). Une visite guidée nous a été offerte par Chekib Debbabi, directeur général de TPS et également de la nouvelle entité IPS. M. Debbabi nous a fait savoir que l'unité, montée dans la zone industrielle de Sidi Abdelhamid, en l'occurrence TPS, est dédiée à l'injection plastique, utilisant 44 Presses, dont une Presse verticale, avec une capacité de production allant de 40 à 600 tonnes et emploie 450 salariés. Ses produits sont destinés notamment à l'aéronautique, l'automobile, le multimédia, les sports et loisirs ainsi que les équipements électriques. L'unité qui conjugue l'ouverture sur les nouveautés technologique et formation de son personnel, avec un taux d'encadrement frôlant les 20%, s'est vite distinguée pour enfin devenir l'une des pièces maîtresses du groupe français Plastivaloire (PLV). Une constatation largement confirmée par Slim Zarrouk et Patrick Findeling. M. Zarrouk a signalé que l'entrée de TPS dans une spirale de réussite n'était que le fruit acharnée et d'une ambition sans limité à laquelle s'est livré le personnel de TPS pour surmonter les difficultés de la « forte croissance ». M. Findeling, pour sa part, s'est félicité de cet exploit, une expérience révélatrice, en outre, et riche en enseignements. Car, parmi les 19 unités de production de PLV, TPS a su forger une réputation qui laisse à envier. Il a souligné les avantages du site Tunisie et de la qualité du partenariat qu'il y a engagé, rendant un ardent hommage à M. Zarrouk. C'est ce qui animé les deux partenaires à poser la première pierre d'une autre unité non moins grandiose. IPS, ou société d'Injection Plastiques Systèmes (IPS), principalement orientée vers l'industrie automobile pour renforcer le site déjà existant, TPS, qui est arrivé à saturation. Sur une surface couverte de 6500 m2, avec une capacité de presse de 300 à 1200 tonnes, l'unité entrera en production a partir de janvier 2011. Le montant de l'investissement s'élève à 6MDT ce qui permettra la création de 200 postes d'emploi. Déjà les partenaires viennent d'acheter un terrain de 10.000 m2 à côté du site de production installé à Sousse. Ce nouveau projet, lancé par Patrick Findeling et le couple Slim et Ghazoua Zarrouk, et dirigé par Chekib Debbabi, nommé directeur général, est une réelle montée en gamme qui permettra de placer les deux joint-ventures dans une position avancée en matière de management, valeur ajoutée et surtout en matière de qualité. W.A.F.
