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Tunisie - Quelles solutions pour les PME sous-capitalisées ?
Publié dans Business News le 21 - 07 - 2010

75% des PME ayant obtenu l'accord du Comité de Pilotage du programme de mise à niveau, souffrent d'une sous capitalisation financière. Elles peinent pour concrétiser leur plan de mise à niveau, et obtenir les primes associées. Ce qui entrave sérieusement leur développement voire leur pérennité. De nouveaux mécanismes de restructuration financière sont entrés en vigueur aux fins d'y apporter une « solution définitive » !
Quoiqu'elles réussissent à obtenir l'accord du Comité de Pilotage du Programme de Mise à Niveau, plusieurs PME n'arrivent pas à mener à bon port leur plan de mise à niveau. Au banc des accusés ? Le déséquilibre financier, le surendettement et la sous-capitalisation due, selon plusieurs experts, à une mauvaise gouvernance et une mauvaise gestion.
Résultat ? Le développement des PME est compromis d'autant plus que la restructuration financière est une condition sine qua non pour le déblocage de la prime de mise à niveau. Une prime importante pour les PME. Les chiffres, dans ce sens, sont éloquents. 75% des PME compilées (2320) souffrent d'un déséquilibre financier.
Seules 1040 ont réussi à lever les réserves de restructuration financière exigées par le Comité de Pilotage du programme de la mise à niveau. Le reste des PME sont en attente. Elles pourront bien tirer profit des nouvelles mesures en faveur de la restructuration financière des PME qui viennent d'être mises en application. Au total, elles sont au nombre de trois : le Fonds Commun de Placement à Risque, « Taahil'Invest » ; la 4ème ligne de crédit de l'Agence Française de Développement et une ligne de crédit pour le refinancement des crédits de consolidation octroyés par les établissements de crédits.
Certes les SICAR, SICAV et autres établissements financiers ont apporté leur soutien aux PME et au programme de mise à niveau. Plusieurs entreprises ont, ainsi, réussi à assainir leur situation financière et ont vu les primes associées au programme de mise à niveau débloquées. Néanmoins, l'effort demeure insuffisant au point que de nouvelles mesures seraient nécessaires pour apporter de nouvelles solutions à un problème « déjà existant », comme le souligne, Tahar Belassoued, Directeur général du Bureau de la Mise à Niveau, lors de la journée d'information autour des nouvelles mesures, organisée, mardi 20 juillet 2010, au siège de l'UTICA, sur initiative du ministère de l'Industrie et de la Technologie, du ministère des Finances, avec le concours de la Centrale patronale, de l'agence Française de Développement (AFD) et de l'Association des Professionnels Tunisiens de Banques et des Etablissements Financiers (APTBEF).
Autrement dit, quoiqu'il s'agisse d'un vieux problème, les mécanismes existants n'ont pas réussi à le résoudre totalement. Sachant que la restructuration financière est, précise Mme Khayat, vice présidente de l'UTICA, nécessaire et urgente pour la mise à niveau.
Pour Ridha Chalghoum, ministre des Finances, les nouvelles mesures viennent consolider les mécanismes existants et inciter les structures de financement à apporter leur soutien financier aux PME, engagées dans la mise à niveau.
Présidant la première séance, Férid Ben Tenfous, président de l'Association des Professionnels Tunisiens de Banques et des Etablissements Financiers (APTBEF), attribue le déséquilibre financier des PME, essentiellement, à l'incapacité des managers de disposer de fonds propres, au recours à des moyens de financement inadéquats à la nature de l'investissement et, surtout, au manque de bonne gestion. Car, à sons sens, l'équilibre financier d'une PME est un travail au quotidien et avant tout, c'est la responsabilité du promoteur du projet.
Résultat des courses : on n'est pas sorti de l'auberge, jusque là, en tous les cas. Parce qu'apparemment avec les nouvelles mesures en faveur de la restructuration financière des PME, le problème serait résolu, par une intervention « divine », celle de l'Etat.
L'intervention du fonds de restructuration financière des PME, « Taahil Invest » se traduira par la prise de participation dans la limite de 49% du capital social des PME ciblées avec un ticket minimum de participation de 30 mille dinars. Constitué d'un capital de 25 MD, pour son démarrage, le fonds est géré par SAGES Capital, également gestionnaire du Fonds Commun de Placement à risque pour le financement de l'innovation dotée d'un capital de 50 MD, et déposée auprès de la STB. 7 des 25 MD du capital de « Taahil Invest' » ont été libérés dont 5 MD, participation de l'Etat et 2 MD, participation de la STB ont été libérés. Quant au reste, soit 18 MD, ils sont en cours de souscription par d'autres institutions financières nationales et internationales, a précisé, Afif Ben Yahia, PDG de SAGES Capital.
Néanmoins, le fonds n'est pas ouvert à toutes les PME qui désirent se restructurer financièrement. Certaines conditions sont exigées. Il s'agit notamment d'être éligible au programmé de mise à niveau industrielle, avec une valeur des immobilisations nettes comprises entre 100 mille et 5 MD ; de disposer d'un fort potentiel de croissance et d'une visibilité commerciale confirmée par les études de diagnostic réalisées à l'occasion de l'adhésion au programme de Mise à niveau. Ceci étant, le PDG de SAGES Capital a déclaré que toutes les PME présentant un programme de développement « jugé pertinent », pourraient bénéficier de l'intervention de Taahil Invest.
« Il s'agit d'une participation et non pas d'un crédit à taux d'intérêt. Nous sommes appelés à sortir du capital, dans une période maximum de 7 ans. Nous sommes là, pour aider les PME et non pas pour se substituer aux gérants ou aux propriétaires dans la gestion de l'entreprise. Après les délais, une valorisation objective des actions est réalisée. Si l'affaire est florissante, on négocie notre départ pour une plus value de 5 à 10%. Si, par contre l'affaire ne marche pas, on peut sortir du capital, une moins value ! », explique encore Afif Ben Yahia.
La sortie du capital peut s'effectuer via le mécanisme de cession au propriétaire de la société, une entrée en bourse, si la PME réalise des bénéfices pendant trois exercices successifs et distribue, au moins une fois, des dividendes, ou encore via le marché alternatif.
Depuis sont entrée en exercice, après obtention de l'agrément du Conseil du Marché Financier, le PDG a annoncé avoir reçu trois promoteurs, et 15 dossiers sont à l'examen, lesquels dossiers seront présentés au conseil d'investissement du fonds, qui demeure souverain, pour décider, si oui ou non, « Taahil Invest » intervient.
Aux côtés du Fonds de restructuration financière des PME, l'AFD a mis en place une ligne de crédit, dédiée, également, à la restructuration financière des PME. 4ème du genre, la ligne est destinée aux PME qui n'ont jamais bénéficié d'une telle intervention, à un taux d'intérêt de 7% par an, maximum, pour les crédits, en dinars tunisiens, et 6,5% pour les crédits en euros, remboursables sur une durée de 7 et 12 ans.
Et la dernière mesure pour la restructuration financière des PME, est une ligne de crédit pour le refinancement des crédits de consolidation, d'un montant de 25 MD, avec des crédits plafonnés à 1 MD par entreprise. Elle est destinée, tout comme le fonds Taahil Invest et la ligne de crédit de l'AFD, aux entreprises compilées, avec en prime une étude de restructuration financière à la clé et disposant d'immobilisations supérieures ou égales à 5MD. Les PME qui souhaitent bénéficier de cette ligne de crédit, seront soumises à un taux d'intérêt de 7%, par an, et un remboursement étalé sur 7 à 12 ans. Insaf Fatnassi


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