Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, a affirmé, dans l'émission Midi Show sur Mosaïque Fm ce mercredi 17 avril 2013, que les deux profanateurs du drapeau tunisien à Bizerte sont connus des services sécuritaires de la région. L'un des deux a été appréhendé, lors de la première vague d'arrestation, suite aux violences qui ont submergé la ville, après la décision de la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) de qualifier le Club Africain (CA) et non pas le Club Athlétique Bizertin (CAB) aux Plays-offs avec l'Espérance Sportive de Tunis (EST), a-t-il précisé. Le second est, actuellement, hospitalisé ayant eu un bras fracturé après être tombé. Concernant la situation sécuritaire actuelle, M. Aroui a expliqué que Bizerte vit un calme précaire. Au cours des violences, 8.000 dinars ont été dérobés d'une banque, des ordinateurs ont été volés et un bureau incendié à la mairie et on a essayé d'attaquer le poste de police de Zarzouna, agressant son chef ainsi qu'un agent. Au total, 16 agents de l'ordre ont été blessés lors de ces incidents, a-t-il précisé. Pour l'instant, le ministère n'a reçu aucune plainte de citoyens blessés, a-t-il ajouté. On note que le président de la Délégation spéciale de Bizerte, Mohamed Ridha Lazzem, a affirmé à Mosaïque Fm que l'attaque de la mairie perpétrée par des individus cagoulés a occasionné des dégâts évalués entre 800 et 900 mille dinars, dont le vol de PC et de documents administratifs. Ceci a été démenti par le gouverneur de Bizerte Abderrazak Ben Khélifa qui a précisé que seulement 10 ordinateurs ont été dérobés dont trois qui ont été restitués et que seules quelques chaises ont été détériorées.