Dans un rapport, rendu public vendredi 6 décembre 2013, la Banque mondiale est catégorique : la Tunisie n'aura pas la deuxième tranche du prêt du Fonds monétaire international (FMI) prévue et qui est d'un montant de 500 millions de dollars tant qu'elle n'a pas entrepris la réalisation du programme des réformes économiques. Dans ce rapport, la Banque mondiale indique que la croissance a perdu en son rythme Tunisie à cause de l'opacité politique et de la situation sécuritaire précaire qui ont nui à la stabilité du pays et impacté négativement le climat des affaires et des investissements étrangers, sans oublier le ralentissement du développement dans les pays de l'Union européenne et la complexité de la situation en Libye. La Tunisie, où la croissance se situe, désormais à 2,6% au lieu des 4,5% prévus par le gouvernement, ajoute le même rapport, n'est pas en mesure, dans l'état actuel des choses, de mobiliser des ressources financières et de lever des fonds dans les marchés traditionnels des capitaux, surtout après les dégradations successives de son classement par les agences internationales de notation.