Pour célébrer le 3ème anniversaire de la révolution, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a organisé un grand rassemblement à la Place Mohamed Ali, au centre-ville de Tunis. A cette occasion, son secrétaire général, Houcine Abassi, a pris la parole pour rappeler le rôle déterminant joué par cette organisation syndicale pendant la révolution et jusqu'à ce jour. "La période transitoire ayant trainé en longueur, elle a fini par paralyser la vie politique, économique et sociale, avec la multiplication des problèmes : division et discorde des Tunisiens, indicateurs économiques catastrophiques et hausse du chômage, développement du commerce parallèle et de la contre-bande", déclare-t-il, tout en rappelant également "la hausse de la violence avec l'apparition de milices sous différents noms : Ligue de protection de la révolution ( LPR) ou Ansar Chariaâ, qui ont conduit au final à deux meurtres politique celui de Belaïd et de Brahmi". Malgré la multiplication des attaques et campagnes de diffamation la visant, l'union a fait son devoir envers la Tunisie, en appelant au dialogue national et a défendu, aussi, la liberté et la démocratie, précise le SG de l'UGTT. Il estime que l'organisation a réussi à véhiculer la logique du dialogue et du consensus loin de l'affrontement et du conflit. Houcine Abassi explique que l'UGTT, ainsi que les autres parrains du dialogue, espèrent que tous comprennent la gravité de la situation du pays en continuant à prévaloir le consensus et à accélérer l'achèvement des dernières étapes de la transition. Avec la fin de cette transition démocratique, la Tunisie deviendra un exemple à suivre pour les autres pays du Printemps arabes et prouvera au monde entier l'intelligence arabe qui est au dessus du langage du terrorisme, des meurtres et du Takfir. Cliquer ici pour consulter l'intégralité de son speech (en langue arabe)