Lors de la séance plénière tenue aujourd'hui, samedi 18 janvier 2014, Sadok Chourou élu d'Ennahdha, a déclaré que la « Constitution tunisienne est morte-née, suite à toutes les modifications qui lui ont été apportées par le Dialogue national et les experts», selon l'Association Al Bawsala. « Cette constitution a été rédigée afin de servir toutes les parties, de l'intérieur et de l'extérieur du pays, excepté le peuple tunisien et certains députés de l'ANC, moi y compris. Cette Constitution aurait du être écrite par les élus du peuple, de manière naturelle. Cependant des parties étrangères à l'Assemblée ont eu leur mot à dire et y ont apporté de nombreuses défigurations », a-t-il déclaré. Une intervention qui a suscité l'indignation de nombreux élus présents et Mouldi Riahi, élu d'Ettakatol, a rétorqué : « personne n'a obligé les députés à écrire quoi que ce soit dans la Constitution, et tout s'est fait par consensus ». S.T.