Nadia Fares, une journaliste présentatrice de la chaîne tunisienne Al Moutawassat a publié un post menaçant dimanche 23 novembre 2014 en milieu de journée. Dans ce post, elle jure que si elle sent l'odeur de la falsification et que si Béji Caïd Essebsi réussit, cela ne sera résolu que par le sang. Entre nous, il y a les armes », a-t-elle écrit, avant de souhaiter la victoire à Moncef Marzouki. Nadia Fares, comme beaucoup d'autres de ses collègues de cette chaîne nouvellement autorisée à émettre, a été formée au Qatar dans les studios d'Al Jazeera. On rappelle qu'un délinquant notoire, Imed Deghij, a fait exactement la même menace il y a quelques jours. Une instruction judiciaire a été ouverte contre lui et il a été interrogé par la brigade criminelle, mais il n'a pas été arrêté pour autant.