La séance plénière de ce vendredi 20 février 2015, consacrée à l'annonce de la composition des blocs et commissions parlementaires a connu quelques remous. Pour cause, certaines réserves du Front populaire concernant la commission des Finances. A tour de rôle, les députés du front de gauche sont intervenus pour exposer leur mécontentement quant à, ce qu'ils qualifient, d'éviction de leur bloc. Ahmed Seddik a rappelé que le FP est le quatrième bloc au sein de l'Assemblée, alors qu'il a été écarté de la commission des Finances.
Pour sa part, Jilani Hammami a exprimé son refus de cette exclusion, affirmant que ce qui s'est passé, n'est autre qu'un « hold-up » sur les institutions de l'ARP. Il dénonce aussi, le fait qu'il y ait une autre opposition au sein du Parlement qui mérite la présidence de la commission et signifiant que le Front populaire s'adressera au peuple s'il est écarté de l'ARP.
D'un autre côté, le député Mongi Rahoui a déclamé avec force, qu' « il y a eu auparavant un putsch à l'ANC, et qu'aujourd'hui cela se reproduit à l'ARP ». Il a en outre appelé à ce que les blocs majoritaires assument leur responsabilité dans la conjoncture actuelle. Ainsi, le Front populaire précise qu'il ne peut pas être un simple « décor » au sein de l'Assemblée.