« Le 1er mai n'est pas une journée de célébration mais de protestation », c'est ce qu'a déclaré le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, aujourd'hui, 1er mai 2015, sur Shems Fm. Le leader de gauche a ajouté que les travailleurs s'étaient soulevés pendant la révolution pour améliorer leur pouvoir d'achat, mais leur situation est restée inchangée. Il a imputé la responsabilité de cet échec aux gouvernements qui se sont succédés depuis la révolution, car poursuivant tous, selon ses dires, la même politique économique qui a poussé les Tunisiens à la révolte.
Le porte-parole du Front populaire estime qu'il ne s'agit pas d'une question de moyens ni d'argent, mais bien d'une politique globale, « liée à l'Etat et aux gouvernements », qui sert les intérêts de certains groupes « minoritaires » influents présents en Tunisie et à l'extérieur.