Houssem Saidi, activiste tunisien et président de l'AIESEC Local Committee Bardo, est mort hier, 17 juillet 2015, à Alger dans des conditions jugées suspectes. Il s'agit, de premier abord, d'un suicide selon la police algérienne. Une version que la famille de la victime et ses amis réfutent. Indiquons que le jeune homme était en voyage en Algérie dans le cadre d'une investigation journalistique sur les interventions étrangères en Tunisie. Il s'est également rendu, dans ce même cadre professionnel, maintes fois au sud tunisien. Une source sécuritaire digne de foi nous révèle que les autorités tunisiennes attendent, pour l'instant, l'arrivée des résultats de l'enquête diligentée par la police algérienne ainsi que le rapport du médecin légiste.
La piste de suicide n'est pas écartée. Cependant d'autres pistes demeurent probables. Nous apprenons également que Houssem Saidi avait reçu, par le passé, des menaces en mai dernier et qu'il a alerté le ministère de l'Intérieur, sans qu'aucune suite ne soit donnée à cette affaire.
Par ailleurs, Mokhtar Chaouachi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a estimé qu'il s'agirait probablement d'un suicide, indiquant, à ce propos, que le père de la victime avait confié aux services de l'ambassade de Tunisie en Algérie que son fils souffrait, ces derniers temps, de problèmes psychiques. Intervenant samedi 18 juillet 2015 sur Shems Fm, M. Chaouachi a affirmé que l'ambassade de Tunisie à Alger suit l'affaire de très près, ajoutant que celle-ci s'est mobilisée pour que le corps du disparu soit rapatrié en Tunisie dans les plus brefs délais.