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Syphax Airlines : ça vole d'un scandale à un autre !
Publié dans Business News le 04 - 08 - 2015

Elle a été créée en 2011, elle a démarré son activité en 2012, elle a été introduite en bourse en 2013, d'où elle a été suspendue en 2014 et on s'attend à la voir mourir en 2015. A chacune de ces étapes, les observateurs avertis relèvent des irrégularités, voire des scandales. Et à chacune de ces étapes, on les fait taire par différents moyens. Avec la décision de l'IATA, la semaine dernière, de suspendre toute vente de ses billets, Syphax se trouve au pied du mur. Est-ce la fin pour autant ? Ce serait méconnaitre son fondateur, Mohamed Frikha qui a déjà préparé l'issue de secours pour se sortir de cet énième scandale.
On ne compte plus, de par le monde, le nombre de chefs d'entreprises superstitieux qui ne se séparent jamais de leur fer à cheval, ne passent jamais sous une échelle et évitent toute prise de décision un vendredi 13. En Tunisie, il est courant de voir ces mêmes chefs d'entreprises, et même des chefs de partis, brandir la main de fatma (le chiffre 5 étant fétiche) et toucher du bois à tout bout de champ. Chacun chasse la poisse comme il peut.
Mohamed Frikha, fondateur de Telnet Holding et de Syphax Airlines, ne croit-il donc pas auxpréjugés inexplicables, en leur préférant la raison? CQFD.
Malheureusement pour lui, aussi bien les superstitieux que les raisonnables marquent des points quand ils voient le parcours chaotique de Syphax Airlines, où ni l'irrationnel, ni le bon sens n'ont été respectés.

Sur papier, Syphax Airlines a été créée le 27 septembre 2011, suite à une réunion du conseil national de l'aviation civile et un accord de principe donné trois jours plus tard par Salem Miladi, ministre du Transport de l'époque. Retenez bien ce nom.
Vendredi 16 mars 2012, soit moins de six mois après, la compagnie inaugure ses activités à l'aéroport Thyna de Sfax avec deux Airbus, baptisés «Karama » (dignité) et Horria (Liberté) en présence de … Moncef Marzouki. Les détracteurs de l'ancien président de la République sont unanimes pour dire qu'il est le maître de la poisse, tout comme ces deux slogans pompeux de la révolution, totalement vidés de leur sens.
Au vu de la licence de départ, basée sur le business plan du promoteur, l'aéroport de Sfax devait servir de plateforme pour Syphax. Mais il a fallu juste quelques jours pour que Mohamed Frikha s'aperçoive que son business plan était foireux et que le choix de l'aéroport était mauvais. Il change de stratégie en cours de route et fait le forcing pour s'imposer à l'aéroport Tunis-Carthage.
En dépit des protestations de Tunisair, qui ne voulait pas qu'on touche à sa chasse gardée, Abdelkrim Harouni, nouveau ministre du Transport d'Ennahdha, cède et lui accorde ce qu'il voulait. A ceux qui accusaient Syphax de favoritisme, voire de corruption, M. Harouni répondait qu'il fallait encourager les entreprises privées créatrices d'emploi. Les accusateurs ne se rhabilleront pas pour longtemps, la compagnie leur donnera beaucoup de grain à moudre par la suite.
Rabah Jrad, PDG de Tunisair de l'époque, dénonce, quelques mois plus tard, la concurrence déloyale et illégale de Syphax, parce qu'elle n'a pas respecté ses accords avec la compagnie nationale de ne pas choisir certaines lignes de vol. M. Jrad indique dans la foulée que «pour ouvrir une ligne, des mois ou même des années d'études en profondeur s'imposent ». Ce n'était pas le cas de Syphax, qui prend vraisemblablement des décisions stratégiques, comme d'autres choisissent le matin la chemise à porter. La suite des événements le démontrera.

Juillet 2012, une nouvelle recrue fait son entrée à Syphax pour le poste de DG. Il s'agit de Salem Miladi, l'ancien ministre, celui-là même qui signa la licence d'exploitation de la compagnie. Ce conflit d'intérêt ne sera relevé que par quelques médias, se comptant sur les doigts d'une main, qui ont été rapidement invités à se taire au nom de l'intérêt national, de la création d'emplois et de la croissance. Mohamed Frikha sauvera, néanmoins, les apparences en nommant, plus tard, M. Miladi comme administrateur délégué chargé de la direction générale. Une fonction qui n'existe nulle part et est fortement rémunérée. Salem Miladi touchera un salaire net de 100.000 dinars par an (hors avantages) et il sera payé à compter du mois de juillet 2012, alors que son entrée en fonction officielle date du 5 octobre 2012. Ici aussi, rares sont ceux qui relèveront l'incongruité.

Au premier trimestre 2013, on annonce que Syphax va entrer en bourse pour lever des fonds nécessaires à son activité. Dans le milieu des affaires, cela reflète un manque flagrant de professionnalisme dans l'élaboration du business plan initial, vu que la société est toute nouvelle et ne saurait être déjà dans le besoin. Les juristes (avertis) crient au scandale et rappellent que la législation en vigueur interdit à toute entreprise de moins de deux ans d'entrer en bourse. Les dirigeants de l'époque ferment les yeux. Le Conseil du marché financier (CMF) qui a toujours été très pointilleux, ne bronche pas. Son nouveau président, nahdhaoui, serait-il de mèche avec Mohamed Frikha ? Aux critiques, on répond que la loi relative aux introductions en bourse est faite pour le marché principal, alors que Syphax est sur le marché alternatif. L'argument est risible et prend les gens pour des cons, mais faute de preuves, personne n'osera porter une quelconque accusation. On s'attendait plutôt à la sagesse des investisseurs pour ne pas souscrire dans une telle opération.
Bien qu'elle soit faible (3,55 fois), la souscription réussit. Les investisseurs avertis, eux, ne se sont pas laissés piéger et n'ont souscrit qu'à hauteur de 0,18 fois. Cela aurait dû alerter les autres investisseurs qui ont acheté l'action à dix dinars, mais Mohamed Frikha a quand même levé les fonds dont il avait besoin. Ces investisseurs, aujourd'hui, n'auront que leurs yeux pour pleurer puisque leur action a chuté en moins de deux ans de 10 à 3,9 dinars.

Pour les non-avertis, cette injection de fonds aurait pu sauver l'entreprise, sauf qu'une compagnie aérienne ne se gère pas comme une échoppe d'épicier au gré de la volonté du chef.
En cette période, Mohamed Frikha se considérait chez lui à Syphax et prenait ses décisions selon ses propres opinions et non sur la base d'études, comme l'a lui fait remarquer précédemment Rabeh Jrad. Exemple, parmi tant d'autres, quand on lui a fait la remarque quant à sa décision aberrante de ne pas servir d'alcool à bord, contrairement à l'écrasante majorité des compagnies, M. Frikha a répondu « mon père m'a fait promettre de ne jamais vendre d'alcool ! ». « Mais il ne s'agit pas de vente, il s'agit d'un service à bord que font toutes les compagnies en réponse à la demande de leur clientèle. Vous prenez le risque de voir des clients partir vers la concurrence, pourquoi faites-vous cela ? » « Désolé, ce sont des convictions personnelles », nous répond-il avec un air vraiment sincère.
L'explication profonde de cela est que Mohamed Frikha voulait s'occuper de tout au sein de Syphax. Ainsi, autre exemple, il appelle personnellement les journalistes critiques pour les amadouer avec le discours de l'intérêt national et la croissance, le discours régionaliste (on en veut aux Sfaxiens) voire même les intéresser par d'éventuelles campagnes ou contrats publicitaires et des voyages à bord. Khaled Boumiza, directeur d'African Manager, qui s'est montré très souvent sévère à son égard, en sait quelque chose. Il a dû l'enregistrer à son insu pour faire cesser la campagne de dénigrement l'accusant de chantage. Plutôt que de chercher des explications plausibles, basées sur des études sérieuses, Mohamed Frikha préfère voir le mal partout : tel journaliste veut le faire chanter, tel autre est régionaliste et tel autre est dirigé par des antichambres de la concurrence ou de certains lobbys qui ne lui veulent pas du bien. Exactement le même discours mené par son ami Moncef Marzouki et le parti islamiste Ennahdha.

Après la bourse, c'est vers le monde politique que M. Frikha s'est dirigé. Cherchait-il une bouée de sauvetage ou était-ce un objectif personnel ? Quoiqu'il en soit, Syphax en a souffert. Si c'est le premier cas, le monde politique n'a pas sauvé la compagnie et si c'est le second, cela démontre une totale incohérence managériale et décisionnelle. On ne peut pas créer une compagnie aérienne et la délaisser, deux ans après, pour faire de la politique.
Eté 2014, Mohamed Frikha crée donc la surprise et se fait inscrire sur la liste d'Ennahdha pour la circonscription de Sfax. Bingo ! Il devient député ! Comment et à quel prix a-t-il pu bénéficier du soutien du parti islamiste ? Mystère !
Au quatrième trimestre, deuxième surprise, Mohamed Frikha se voit carrément une destinée nationale et se présente à l'élection présidentielle, mais sans l'appui d'Ennahdha cette fois-ci. Mal lui en a pris, il récoltera à peine 17.000 voix, soit 0,45%.
Comme lorsqu'il a lancé Syphax, Mohamed Frikha semble avoir pris la chose à la légère et n'a pas élaboré une étude et des sondages précis avant de se lancer. Il a fonctionné à l'instinct oubliant que ce dernier peut être utilisé au casino et non dans les choses sérieuses de la vraie vie.

Quid de Syphax pendant ce temps-là ? Elle patauge, navigue à vue et prend ses décisions à la lumière des décisions personnelles de son chef et des polémiques tournant autour.
Après l'annonce de la candidature de M. Frikha aux législatives, une polémique est déclenchée. On a estimé incompatible le fait qu'un homme d'affaires dirige une société cotée en bourse et se présente aux élections. Pour la faire taire, le candidat convoque le 10 septembre 2014 un conseil d'administration et présente sa démission. Voyant grand, mais sans avoir les moyens de sa politique, il annonce dans la foulée la nomination de Christian Blanc. Rien de moins ! M. Blanc était le PDG d'Air France ! Le 16 octobre, il prend ses fonctions pour les quitter le 27 novembre. Motif, cette nomination n'est pas légale, puisqu'il faut un Tunisien pour occuper un pareil poste, d'après le courrier officiel de la direction générale de l'aviation civile.
Mohamed Frikha ne le savait-il pas d'avance ? Visiblement, non, à moins qu'il n'espérait répéter encore une fois un forcing pour faire passer des décisions contraires à la réglementation en vigueur (comme lors de l'introduction en bourse) ou aux accords initiaux (comme pour l'utilisation de l'aéroport Tunis-Carthage).
Christian Blanc est donc remplacé et ce sera Mohamed Ghelala (un transfuge de Tunisair) qui occupera le poste. Pas pour longtemps, M. Ghelala est acculé en avril 2015 à quitter le poste, à son tour, et ce pour des raisons de santé. La poisse continue à suivre la compagnie.

Ces problèmes d'ordre managérial ont aggravé les problèmes financiers de Syphax. Les scandales se succèdent et ne se ressemblent pas, le tout en attendant un nouveau business plan.
Une fois qu'elle a épuisé les fonds levés sur la bourse, il lui en fallait d'autres. C'est vers son autre société Telnet Holding, en excellente santé, que M. Frikha se dirige. Il l'oblige à souscrire un crédit de six millions de dinars auprès d'Attijari Bank. Le crédit est renouvelé à la première échéance pour six mois. Aux dernières nouvelles, à la date d'échéance du 10 janvier 2015, le crédit n'a pas été honoré par la société, d'après le rapport du commissaire aux comptes de Telnet. « Il y a là un vrai risque de faire chuter Telnet dans le sillage de Syphax », craint un actionnaire en marge de la dernière assemblée.
A l'assemblée de Syphax, les craintes sont nettement plus graves quand les actionnaires lisent les réserves des commissaires aux comptes et les écarts qu'ils ont pointé du doigt. Le plus spectaculaire réside dans le détournement de la taxe carbone de la Commission européenne. Syphax prélève 1,5 euro pour chaque passager qu'elle transporte depuis l'Europe. Au lieu de reverser cette taxe à Bruxelles, elle l'a inscrite dans sa case « revenus » !
Les fournisseurs, quant à eux, ne sont pas au bout de leurs peines, à cause des problèmes de trésorerie. La SNDP Agil compte des factures en souffrance de millions de dinars auprès de Syphax, pour son kérosène, tout comme l'OACA pour frais de parking. Certains médias ont bien été contactés par de hauts cadres de la SNDP, mais faute de preuves écrites et faute de volonté de la direction générale d'ébruiter l'affaire à visage découvert, le scandale n'a pas été médiatisé.
Le 18 novembre 2014, le CMF bouge enfin et décide de suspendre la cotation de Syphax sur la bourse. Trop tard ! Neuf mois après, les actionnaires sont toujours en otage et ne peuvent même pas récupérer le tiers de leur investissement initial.
Juillet 2015, au vu du cumul des impayés, l'IATA décide la suspension de ses activités avec Syphax. Plus aucune agence de voyage, nationale ou étrangère agréée par l'IATA, ne pourra vendre de billet d'avion Syphax. La compagnie dénonce une décision brusque, surprenante et bloquante. C'est pourtant la règle, depuis toujours, dans le secteur. Faut-il cependant que l'on ait suffisamment d'expérience pour le savoir. Après les actionnaires, c'est au tour des passagers de pleurer leur argent. Les plus lésés seront ceux qui ont déjà pris des billets et se sont trouvés à l'étranger, bloqués dans un aéroport sans argent, faute de vol retour. Syphax s'est engagé à rembourser dans les plus brefs délais sa clientèle lésée, encore faut il qu'elle en ait les moyens.

Que va-t-il se passer maintenant ? Il n'y a pas encore d'informations vérifiées, la bourse de Tunis et le CMF se murant dans un silence total. Du jamais vu, même sous l'ancien régime au moment du scandale Batam. Les actionnaires attendront donc.
Quant à l'entreprise, et la reprise de ses activités, on croit savoir (rien n'est vérifié à ce stade) que Mohamed Frikha va se mettre sous le parapluie de la loi 95 des sociétés en difficulté financière. Une loi qui le protègera de ses créanciers. Un juge devrait décider, dans ce cas, de la suite, s'il faut un plan de restructuration ou la liquidation. Dans un cas comme dans l'autre, il sera difficile à Syphax de continuer à travailler normalement puisque les créanciers sont également fournisseurs et vont refuser de traiter avec elle, tant qu'ils n'ont pas été payés pour le passif.


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