Le dirigeant CPR et ancien porte-parole du président Moncef Marzouki, Adnène Mansar, s'est amusé à faire, dans un post Facebook, son pronostic concernant le candidat fraudeur de l'élection présidentielle ayant reçu des fonds étrangers et qui risque 5 ans de prison outre une amende allant de 10 à 50 fois la valeur des fonds. Ainsi, M. Mansar déduit, se référant aux indices de la Cour des comptes et par le fait que le candidat soit également le président d'une association, que le candidat fraudeur ne peut être que l'une de ces trois personnes : Slim Riahi, Mehrez Boussayen et Noureddine Hached.
Pour lui certaines personnes "rémunérées" veulent changer la vérité «pour diriger les accusations vers l'ancien président Marzouki, qui ne préside aucune association, ce qui prouve que le rapport de la Cour des comptes ne se rapporte pas à lui ni de près ni de loin». Adnène Mansar a annoncé que le cabinet de Moncef Marzouki va déposer une plainte pour diffamation, faux et usage de faux contre le site Tunisie Telegraph et tout autre "falsificateur".
Notons que bien que M. Mansar dénonce les accusations portées au président honorifique de son parti, il ne se prive pas d'entacher la réputation de trois autres candidats à la présidentielle.