Dans un communiqué rendu public, aujourd'hui mercredi 25 novembre 2015, le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis indique que l'explosion ayant frappé un bus transportant nombre d'agents de la Garde de la sécurité présidentielle et ayant fait 12 martyrs et 22 blessés, « résulte d'une opération-suicide utilisant, probablement, une ceinture explosive avec de la TNT mélangée à des rondelettes de fer ». Le communiqué, dont l'agence TAP a reçu une copie, ajoute que le ministère a ordonné l'ouverture d'une enquête pour déterminer les différents tenants et aboutissants de cet acte terroriste.
Le communiqué précise, par ailleurs, que les premiers constats, effectués sur les lieux par le ministère public accompagné du doyen des juges d'instruction du Pôle judiciaire pour la lutte contre le terrorisme, ont fait ressortir qu'un trou était fait à un mètre et demi du conducteur du bus et que le toit, se trouvant au-dessus du trou, était arraché, alors que sept cadavres se trouvaient à l'intérieur du bus et quatre autres à l'extérieur, ainsi que douze téléphones portables et deux détonateurs.
Le même communiqué précise encore que le ministère public a procédé à l'écoute des propos de certains blessés et autres témoins présents sur les lieux du crime avant de se rendre à l'hôpital Charles Nicolle « où il a pu voir tous les corps des martyrs pour les identifier grâce aux empreintes digitales suite à une coordination avec les services de la police technique et scientifique ».
