La chaine de télévision Nessma TV a rendu public un communiqué le 28 novembre 2015 pour préciser sa position quant au fait que Noureddine Boutar se soit senti menacé par une équipe de journalistes de Nessma TV. Selon la chaine, l'équipe de journalistes, dont Amine Mtiraoui, s'est déplacée au domicile de Noureddine Boutar dans le cadre d'un travail journalistique d'investigation. En effet, il s'agirait, selon la chaine, d'enquêter sur les relations entre les Trabelsi et certains hommes d'affaires dans le cadre de la polémique sur la loi de réconciliation. Le journaliste était en possession d'un ordre de mission et il a essayé de prendre contact avec Noureddine Boutar pour le questionner sur sa position vis-à-vis de la loi de réconciliation.
La chaine se dit surprise par le comportement de Noureddine Boutar qui a alerté la police avec une fausse plainte. Nessma accuse Noureddine Boutar d'utiliser sa radio (Mosaïque FM) pour porter atteinte aux journalistes. Il aurait demandé aux autorités d'arrêter les journalistes, de saisir leurs outils de travail et de les emprisonner, d'après le communiqué.
Nessma s'indigne contre ce comportement décrit comme « agressif » contre le droit des journalistes à chercher l'information et à éclairer l'opinion publique dans le cadre de la loi loin des tentatives d'intimidation et la diffusion de tromperies. Pour la chaine, les déclarations de Noureddine Boutar entrent dans le cadre des tromperies.
La chaine exprime son attachement à la liberté d'information et de presse et à éclairer l'opinion publique et à contrer ce genre de pratiques « étonnantes dans un Etat de droit ». Enfin, Nessma assure qu'elle poursuivra ce travail journalistique dans le cadre de la loi et ne cédera pas aux intimidations.
