Le président de l'UPL, Slim Riahi a affirmé, ce soir du vendredi 7 avril 2017, qu'il n'investira en Tunisie que lorsqu'il y aura un Etat qui fait la différence entre un homme politique et un investisseur : « Je ne peux pas investir en Tunisie pour le moment. Je ne me sens pas en sécurité, d'autant plus qu'on m'accuse souvent de blanchiment d'argent. J'investirai au moment où les choses rentreront dans l'ordre », a-t-il indiqué en substance lors de son passage à l'émission « Rencontre spéciale », diffusée sur Attessiâa, avec Moez Ben Gharbia. Il a indiqué, dans un autre contexte, que Youssef Chahed est un employé chez le président de la République : « C'est une situation embarrassante pour lui. D'ailleurs, je l'appelle à se libérer et à exercer pleinement ses fonctions de chef de gouvernement ».
Slim Riahi a, également, réitéré sa position par rapport au parti d'Ennahdha, assurant que c'est bien lui, qui détient le pouvoir depuis 2011 et soulignant qu'il assume à lui seul la responsabilité de la dégradation de la situation économique et sociale dans le pays.
Par ailleurs, il a affirmé avoir révisé sa position par rapport à Mehdi Jomâa : « Je l'invite à nous rejoindre. Il est difficile de démarrer en solitaire. Notre but est de rassembler une grande partie des forces centristes. Je tiens, à cette occasion, à dire que d'autres figures sont sur le point d'intégrer le Front du Salut, à l'instar de Safi Saïd et Mondher Znaidi ».