Le conseiller présidentiel chargé des relations avec l'ARP et les partis politiques, Noureddine Ben Ticha, a réagi aux propos de la députée d'Attayar, Samia Abbou, selon lesquels «Béji Caïd Essebsi a prouvé qu'il est le président d'une mafia et non pas le président de la République». M. Ben Ticha a estimé, dans son intervention dans l'émission La Matinale de Hamza Belloumi sur Shems Fm ce jeudi 11 mai 2017, que ces propos ne sont pas ceux d'une «personne responsable», en rappelant les propos du président de la République lors de son discours de la veille et dans lesquels il a affirmé qu'«on pouvait se critiquer, mais avec un niveau politique plus élevé». Il souligne, en outre, que «si la personne qui accuse le président de la République était convaincue de ce qu'elle avance, elle aurait eu recours à la justice et démontrerait ses dires !»
Le conseiller a martelé que les citoyens et les médias devaient demander à Samia Abbou les preuves de ce qu'elle avance parce que ses accusations sont extrêmement graves. Et de poursuivre en affirmant que plusieurs personnes se croyant révolutionnaires sont en train de bafouer l'éthique. Il a évoqué, dans ce cadre, un incident qui lui est arrivé la semaine dernière à l'Ariana, où une de ses photos a été placardée avec un "Wanted" et "Blanchisseur de la corruption", par le mouvement Manich Msameh. Noureddine Ben Ticha considère que le comportement de ce groupe démontre, dans un premier lieu, qu'il n'a pas un minimum d'étique politique, et dans second lieu, qu'il est incapable de prendre ses responsabilités. Pour lui, Manich Msameh se comporte de la même façon que les Ligues de protection de la révolution.