Dans un post sur sa page Facebook, l'avocat, Imed Ben Halima, a adressé au chef de l'Etat, ce lundi 22 mai 2017, une mise en garde par rapport aux véritables origines et aux objectifs du mouvement de protestation à Tataouine. Selon l'avocat, ce mouvement est une machination fomentée de l'intérieur du pays et vise à affaiblir le système sécuritaire du pays dans le but de permettre le positionnement de groupes terroristes en préparation à des attaques d'ampleur.
Dans son message, M. Ben Halima, explique également que ce mouvement est une extension du mouvement « Winou el Pétrole » mis en place par le « représentant officiel » du Qatar en Tunisie, Moncef Marzouki, et qui viserait en réalité l'Algérie comme le veut le plan chapoté par Bernard Henry Levy. « Mr le président la situation est très grave, il s'agit d'un début d'insurrection et il est important d'agir avec fermeté face à ces groupes de traitres », a relevé l'avocat dans son post, ajoutant qu'il faut que des « têtes tombent » avant que tombe l'Etat en entier, « chose souhaitée par les traitres à la solde des services de renseignements étrangers ».
« Il n'est pas acceptable que le chef de l'Etat annonce la prorogation de l'Etat d'urgence et en même temps évoque le droit à la manifestation, en ces temps graves » écrit M. Ben Halima avant de conclure en pointant du doigt l'ancien président Moncef Marzouki, Imed Daïmi, des dirigeants au sein du mouvement « Achaab » ainsi que les islamistes de la région. Il a ainsi demandé qu'ils soient traduits devant un tribunal militaire.