L'avocat Imed Ben Halima, est revenu, vendredi 21 août 2015, sur le scandale suscité après la publication du rapport de la Cour des comptes concernant l'affaire de financements étrangers des campagnes de candidats à la présidentielle 2014. Il a indiqué, sur Express Fm, au micro de Mehdi Kattou, que le réel danger réside dans le silence de la banque centrale et de la commission d'analyse financière, qui a pour habitude de bloquer les transactions suspectes venant de l'étranger pour de simples citoyens.
Imed Ben Halima a appelé au limogeage de plusieurs cadres de la BCT ainsi que de son gouverneur Chedly Ayari, « nommé à la suite de l'extradition Baghdadi Mahmoudi, pour faire plaisir à l'ancien président de la République, Moncef Marzouki », a-t-il afffirmé.
L'avocat a indiqué que cette affaire relève du cadre de la loi électorale et non de la trahison d'Etat, en appliquant l'article 80 de cette loi et qui condamne à 5 ans de prison et à une amende allant de 10 à 50 fois le montant obtenu ainsi que l'interdiction, au candidat concerné, de se représenter pour les prochaines élections.
Imed Ben Halima a souligné que le citoyen a le droit de connaître la vérité et que chercher l'information n'est en aucun cas un crime. Il a précisé que la Cour des comptes est appelée à publier son rapport ainsi que toutes les données relatives aux campagnes électorales et aux élections ainsi que le nom du candidat fraudeur.