Invité de la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM ce mercredi 14 juin 2017, Ridha Saïdi, le conseiller auprès du chef du gouvernement chargé du suivi des projets publics a donné des précisions sur les prêts accordés à la Tunisie par le Fonds monétaire internationale (FMI) et la Banque Mondiale (BM) ainsi que sur leur affectation. Ridha Saïdi a déclaré que le déblocagede la seconde tranche du prêt accordépar le FMI à la Tunisie servira « aux réformes monétaires, économiques et législatives ». Il a également évoqué le contrôle de l'endettement de l'Etat et de son déficit budgétaire pour plus d'efficacité ainsi que les réformes et restructuration des banques publiques et privées.
« D'autres réformes concernent l'augmentation de la masse salariale et les départs volontaires et négociés à la retraite » a ajouté le conseiller précisant qu'il existe « 23 indices de réformes suivis par le gouvernement et la Banque centrale de Tunisie (BCT) ».Concernant les prêts accordés par l'Allemagne, lors du G20, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque Européenne « ils serviront à promouvoir l'économie tunisienne », selon M. Saïdi qui a salué« la confiance accordée à la Tunisie par l'Allemagne,le Japon et d'autres pays frères et amis tels que la Turquie, le Qatar et les Etats-Unis ».
Ridha Saïdi est également revenu sur les déclarations du ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale et ministre des Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi lorsque celui-ci a indiqué que la seconde tranche versée par le FMI à la Tunisie «complétera une grande partie du budget de l'Etat pour l'année 2017 ». A propos de la loi d'urgence économique, Ridha Saïdi a avancé qu'elle faisait encore l'objet d'études à la commission des Finances de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et que la lutte contre la corruption menée par le chef du gouvernement « n'est pas une campagne mais un processus ».