« La candidature de telle ou telle personne à l'élection présidentielle est un droit consacré par la Constitution, je ne vois pas pourquoi ni comment une partie ou une autre pourrait s'y opposer » a déclaré ce vendredi 11 août 2017 le député Ennahdha, Mohamed Ben Salem, dans la matinale de Cap FM. Pour illustrer ses propos, il a établi un parallèle avec le gouvernement de Mehdi Jomâa en avançant que : « Il y a eu auparavant un accord écrit noir sur blanc stipulant que Mehdi Jomâa ne devait pas se présenter à l'élection présidentielle de 2014. C'était une condition posée par le parti Ennahdha et d'ailleurs, malgré cet accord, ce gouvernement a eu la tentation de se présenter à ces élections. Dans le cas du chef du gouvernement, Youssef Chahed, il n'y a aucun accord allant dans ce sens ».
Mohamed Ben Salem s'est également aligné avec le député d'Ennahdha, Abdellatif Mekki qui a contredit hier, jeudi 10 août 2017,sur les ondes de Mosaïque FM ce qu'avait avancé le président du conseil de la choura, Abdelkarim Harouni, lorsqu'il a affirmé que « les déclarations de Rached Ghannouchi à propos de l'appel lancé à Youssef Chahed expriment la position officielle du parti ». « Contrairement à ce qui a été avancé le conseil de la Choura ne s'est jamais exprimé sur la candidature de Youssef Chahed à la présidentielle 2019 même si je n'ai pas assisté aux audiences du conseil, je suis ce qui s'y passe » a-t-il commenté.