Le ministère public a demandé au juge d'instruction du bureau 26 au pôle judiciaire économique et financier d'inculper l'ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem dans l'affaire du Sheraton Gate. Business News apprend ce vendredi 6 octobre 2017, de source judiciaire que le ministère public s'est penché sur plus de 30 mille documents qui inculperait le dirigeant d'Ennahdha pour deux chefs d'accusation. Le premier, selon les dispositions de l'article 96 du code pénal concernant quiconque qui use de sa qualité pour se procurer à lui-même ou autrui un avantage injustifié portant préjudice à l'administration. Le deuxième chef d'accusation se rapporte à l'article 58 du code de la comptabilité publique pour utilisation illicite des fonds publics, Abdessalem ne pouvant manier des fonds publics, ni se faire ouvrir un compte de disponibilités en son nom sous peine d'être poursuivi comme concussionnaire.
Le ministère public a ainsi demandé au juge d'instruction de statuer sur cette affaire et d'émettre les mandats nécessaires. Par ailleurs, et pour la première fois, le ministère a utilisé le nom de Bouchleka pour désigner l'ancien MAE.