Le conseiller à la présidence de la République Firas Guefrech a réagi ce samedi 9 décembre, dans un post Facebook, aux attaques des dirigeants du parti de Moncef Marzouki, Imed Daïmi et Samir Ben Amor. « Ils ne comprennent pas qu'attaquer les institutions de l'Etat et diffuser des rumeurs sans fondement ne les fera pas revenir au pouvoir », a-t-il écrit au sujet des mises en doute de la rencontre entre Béji Caïd Essebsi et l'ambassadeur US Daniel Rubinstein autour de la décision de Donald Trump. Tout en accompagnant sa publication d'une photo de ladite rencontre, le conseiller à la présidence précise que la rencontre entre le chef de l'Etat et l'ambassadeur américain a eu lieu hier, vendredi 8 décembre, en présence du chef du cabinet présidentiel Slim Azzabi et de la conseillère diplomatique Yosra Souiden du côté tunisien. « Nous avons décidé de répondre aux rumeurs facebookiennes et de descendre au niveau de leurs instigateurs, pour que ces derniers ne prennent pas notre silence pour de la faiblesse », a-t-il tenu à souligner par ailleurs.
Firas Guefrech a en outre rappelé « l'importance de la question palestinienne pour le chef de l'Etat » et « le rôle qu'il a joué dans la formulation de l'unique décision de condamnation prononcée à l'encontre de l'Etat Hébreux, durant le conseil de sécurité de l'ONU du 4 octobre 1985, après l'attaque israélienne de Hamam Echott ».