La présidente du bloc parlementaire du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi insiste toujours à ce que le bloc d'Ennahdha et la présidence du Parlement lui présentent, à elle et aux élus du PDL, des excuses officielles suite aux insultes émanant de l'élue d'Ennahdha, Jamila Ksiski à leur égard. Lors de la plénière de ce dimanche 8 décembre 2019 destinée à l'examen du projet de la Loi de finances de 2020, Mme Moussi a précisé que les travaux de l'Assemblée sont bloqués à cause de ceux qui ont fait du tort et qui s'obstinent à s'excuser, à savoir le bloc d'Ennahdha. Une intervention faite du haut du perchoir de l'Assemblée où les députés du PDL sont montés aujourd'hui, après un sit-in entamé sous l'hémicycle du Bardo depuis 5 jours.
Réagissant à cela, les députés du bloc parlementaire de la Coalition Al Karama, présidée par Seif Eddine Makhlouf, ont contesté la prise de parole de Abir Moussi puisqu'elle est assise dans un siège qui n'est pas le sien.
Abir Moussi avait assuré que le sit-in ne sera pas levé si des excuses officielles de la part de la présidence du Parlement et du bloc d'Ennahdha ne seraient pas présentées. La députée d'Ennahdha, Jamila Ksiski avait, en effet, traité les élus du PDL de clochards et de bandits. Elle avait, également, assuré que les députés du PDL ont proféré des propos racistes la visant. Une accusation que Mme Moussi a niée, affirmant que la députée Ennahdha tente de détourner la vérité afin de s'attirer la sympathie du public.