Le pont Radès-La Goulette représente un monument à la gloire de la coopération Tuniso-japonaise et une nouvelle passerelle édifiée entre les peuples tunisien et nippon.L'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) rappelle, dans un communiqué, que sa participation au financement du projet est estimée à 120 millions de dinars. La JICA a en outre réalisé l'étude de faisabilité technico- économique du pont (1988-1991). Deux grandes entreprises japonaises, la « Tasai Construction Compagny » et la « Kajima Construction Compagny » ont participé à la réalisation de cet ouvrage. Le communiqué rappelle que la JICA a participé depuis 1977 au financement de 35 projets moyennant des investissements de l'ordre de 3 milliards de dinars. Il s'agit du projet de construction de la Centrale électrique de Radès II, d'un projet d'alimentation en eau potable et l'aménagement de périmètres irrigués au nord, outre les projets de protection des villes contre les inondations, la gestion intégrée de forêts et la construction de l'autoroute El Jem/Sfax. L'agence japonaise a, par ailleurs, participé au financement du projet d'électrification du réseau ferroviaire reliant la capitale et sa banlieue, en plus du projet de développement du pôle technologique de Borj Cedria et l'équipement du nouveau siège de la Télévision nationale.