La promotion de la Tunisie en destination TIC off shore et near shore dans le domaine du logiciel et de l'ingénierie informatique a fait l'objet d'un atelier organisé, vendredi, à Tunis, à l'initiative de la centrale patronale (Infotica et la chambre syndicale des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique (SSII) tunisiennes). Les deux sessions de cet atelier et le débat instauré, à cette occasion, ont permis d'esquisser les contours d'une feuille de route, de formuler des recommandations propres à valoriser l'image de la Tunisie en tant que destination technologique et plate-forme régionale. Présidant les travaux de cet atelier, Mme. Lamia Chaffai, a mis en exergue les atouts de la Tunisie en matière de TIC. Elle a rappelé le bon classement de la Tunisie par le dernier rapport mondial du forum économique de Davos sur les technologies de l'information et de la communication (TIC, 2008-2009) au 38 ème rang sur un total de 134 pays. Elle a ajouté que la Tunisie se positionne, également, bien en matière d'offshoring (rapport LSE « offshoring in non Bric countries-janvier 2009) et au niveau de différentes études internationales menées à cet effet (rapport AT-kearney, rapport WEF 2008-2009). La secrétaire d'Etat a évoqué les différentes mesures prises par l'Etat pour promouvoir le secteur, en matière de qualification des ressources humaines, d'amélioration des infrastructures (extension de la technopole El Ghazela, réduction des coûts de communication pour les lignes spécialisés, câble sous-marin « Hannibal », participations aux foires internationales sur les TIC (SECA-Paris, CEBIT-Hannover, GITEX-Dubai)). Pour sa part, Mme. Mongia Khemiri, directrice générale de l'Agence de promotion de l'Investissement extérieure (FIPA), a souligné le rôle de l'agence dans la polarisation des IDE en matière de TIC à l'international. Elle a indiqué que le nombre d'ingénieurs passera de 3500 à 7000 d'ici 2011 parallèlement à une croissance des infrastructures de l'ordre de 20pc par an et près de 400 000 hectares dédiés au secteur des TIC d'ici 2016. Les différents intervenants au débat ont convenu de la nécessité d'élaborer une stratégie à l'international en matière des TIC, de mutualiser et de renforcer les moyens et les ressources pour atteindre ces objectifs, notamment par une implication et une complémentarité plus grande entre secteur privé et secteur public.
