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Le ministre de la communication: «Il n'existe, aujourd'hui en Tunisie, aucun obstacle qui freine la participation active de la femme dans le champ médiatique»
INFOTUNISIE – Il n'existe, aujourd'hui en Tunisie, aucun obstacle qui freine la participation active de la femme dans le champ médiatique comme il n'existe dans le paysage médiatique national aucune entrave limitant les chances de la femme journaliste d'assumer pleinement des responsabilités dans les entreprises de presse, à tous les niveaux, a souligné M. Oussama Romdhani, ministre de la Communication, présidant, vendredi 14 mai 2010, la clôture des travaux de la table ronde organisée par le RCD sur le rôle et l'image de la femme dans les médias. M. Romdhani s'est félicité, à cette occasion, de la place privilégiée qu'occupe la femme tunisienne, depuis le Changement, dans le discours médiatique de la Tunisie, grâce aux initiatives entreprises par le Président Zine El Abidine Ben Ali, aux réformes législatives ainsi qu'aux mécanismes et programmes mis en place permettant de renforcer les droits de la femme et de la hisser du stade de l'égalité à celui du partenariat effectif et agissant avec l'homme. M. Romdhani a également rendu hommage à Mme Leila Ben Ali, épouse du Président de la république et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), pour son rôle dans la dynamisation de la mission des femmes journalistes en Tunisie et dans le monde arabe ainsi que dans l'amélioration de leurs conditions et le renforcement de leurs aptitudes dans les différents domaines. Le ministre a salué, à cet effet, l'initiative avant-gardiste de Mme Leïla Ben Ali portant sur la création d'un prix de la meilleure production médiatique sur la femme arabe. L'objectif étant d'encourager les médias arabes à donner de la femme une image objective au sein de la famille et de la société. La promotion du discours médiatique commande, a fait observer M. Romdhani, la conjonction des efforts de toutes les parties impliquées dans les domaines de la production, qu'ils soient d'ordre journalistique, publicitaire ou dramatique. Il s'agit également de multiplier les sessions de formation au profit des journalistes hommes et femmes. Une tentative de stimuler leurs compétences en la matière et, partant, de consacrer un discours médiatique en mesure de refléter la véritable image de la femme. Le ministre de la communication a, par ailleurs, ajouté qu'à l'ère de la Tunisie du Changement, il n'y a pas de place pour «les messages médiatiques qui tentent de dévaloriser la place et le rôle de la femme, et d'entraver sa présence dans la vie publique». L'œuvre du Changement en Tunisie, a-t-il poursuivi, «a apporté la preuve que la femme tunisienne représente réellement la moitié de la société et qu'il ne saurait y avoir de développement, de démocratie ni de modernisation sans elle». Sur un autre plan, M. Romdhani a souligné que l'un des piliers de l'approche réformiste globale initiée par le Président Ben Ali consiste en les initiatives présidentielles d'avant-garde prises en faveur du secteur de l'information et de la communication visant la dynamisation de son rôle et la promotion de son rendement. Evoquant dans ce sens les ambitions et les orientations du programme présidentiel 2009-2014 en matière d'information, grâce auxquelles, la Tunisie entame un nouveau quinquennat avec «de nouveaux pas sur la voie de la démocratie et de l'ancrage du pluralisme».