M. Mondher Zenaidi, ministre de la santé publique a mis l'accent sur l'intérêt accordé à la santé reproductive dans le cadre de la politique démographique et sanitaire tunisienne.Le ministre qui présidait l'ouverture de l'assemblée générale annuelle de l'Association Tunisienne de la Santé de la Reproduction (ATSR), samedi à Hammamet, a fait remarquer que le programme national de planning familial, créé il y a 42 ans, a réalisé de résultats très probants tant au plan quantitatif que qualitatif qui, a-t-il dit, s'inscrivent dans le cadre des orientations de développement visant à améliorer la situation sanitaire des individus et de la famille et à valoriser davantage les ressources humaines. Il s'est félicité, également, de l'approche tunisienne dans ce domaine à travers l'intégration par la Tunisie de plusieurs composantes de la santé reproductive dans son dispositif préventif et thérapeutique, comme le dépistage précoce du cancer du sein et du cancer du col de l'utérus, l'initiation à l'autodiagnostic, du traitement des effets de la post-ménopause et de la prévention et du traitement des maladies sexuellement transmissibles. Par ailleurs, M. Mondher Zenaidi a souligné le souci de renforcer davantage les acquis réalisés en matière de santé de la reproduction et d'améliorer la qualité des prestations médicales. Il s'agit, a-t-il précisé, de faire baisser à 15 pour mille le taux de la mortalité infantile, de porter le taux de procréation médicalement assistée à 100% et de réduire le taux de mortalité en couche qui devra baisser à 35 pour 100 mille naissances vivantes vers la fin du XIème plan de développement (2011) et à 18 pour 100 mille naissances vivantes en 2015.