Les résultats d'une enquête sur l'indice de la perception de la corruption par les citoyens, réalisée par l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises (IACE) ont été révélés vendredi 23 septembre 2011 à Tunis. Selon cette enquête, 86% des Tunisiens considèrent la corruption comme un problème socio-economique très grave, suivi par la violation des droits de l'homme (84%) et le chômage (74,2%). Bien encore, 36,6% des ménages pensent que le niveau de corruption est resté le même sur les deux dernières années, tandis que 34,1% affirment que le niveau a diminué. 11% seulement pensent que ce fléau a augmenté, au cours de la même période, révèlent S'agissant des secteurs les plus touchés par la corruption, les personnes interrogées estiment que tous les secteurs (public et privé) ont été touchés. La police est perçue par 71,9% des enquêtés comme le secteur le plus corrompu, suivi par les partis politiques (70,2%), la douane (57,2%) et le gouvernement de transition (56,8%). Près de 56,7% des sondés croient que le gouvernement tunisien ne dispose pas d'une politique de lutte contre la corruption, contre seulement 15% qui affirment le contraire.