« La Tunisie a besoin durant les deux prochaines années de 2 milliards de dinars par an pour relancer le processus de développement », c'est ce qu'a indiqué dimanche 19 février, à Ryadh, en Arabie Saoudite, le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali. Lors d'une conférence de presse tenue au siège du conseil des chambres saoudien, couverte par l'envoyé spécial de l'agence TAP, M. Jebali a indiqué que "les frères saoudiens peuvent contribuer à travers des dons, des dépôts et des prêts préférentiels à l'effort de développement en Tunisie". Le chef du gouvernement, accompagné d'hommes d'affaires tunisiens, a rencontré des hommes d'affaires saoudiens, dont particulièrement le président du conseil des chambres saoudien Abdallah Ben Said Al-Mobti et le président du conseil d'affaires tuniso-saoudien. M. Jebali a assuré que le gouvernement procèdera à une révision des lois qui entravent le processus de développement économique en Tunisie. Il a annoncé la réalisation de réformes structurelles profondes dans plusieurs domaines, notamment dans le secteur bancaire. Il a appelé les hommes d'affaires saoudiens à visiter la Tunisie pour s'informer des opportunités et de la situation dans le pays. Investir en Tunisie