Des partis politiques ont condamné, mardi 21 février, les attaques contre les locaux de la centrale syndicale appelant à l'ouverture d'une enquête judiciaire, rapporte l'agence TAP. Plusieurs locaux de l'UGTT dans les gouvernorats de Tunis, Monastir, Kairouan, Kasserine, Kebili, Ben Arous et La Manouba ont été attaqués. Des quantités de déchets ménagers ont été déversées devant les locaux de l'UGTT où des équipements et des documents ont été détruits et incendiés. Plusieurs partis politiques ont fermement dénoncé ces attaques et ont appelé à l'ouverture d'une enquête et à traduire devant la justice les instigateurs de ces actes criminels. Le PDM, le parti du travail tunisien et Ettajdid ont condamné dans une déclaration commune « les attaques barbares » contre les locaux de l'UGTT, affirmant qu'il s'agit « d'une tentative pour étouffer l'UGTT et pour porter atteinte à son indépendance et au droit syndical ». De son coté, Ettakatol a dénoncé « ces agissements qui ne font pas honneur à la Tunisie post-révolution ». Il a appelé les autorités concernées à ouvrir une enquête « pour dévoiler les instigateurs de tels actes » contre la centrale syndicale un acquis historique et national. Investir en Tunisie