« Si on ne gagne pas la licence 3G, il est clair que l'on va être amené à reconsidérer nos investissements et à faire des économies. Pour Tunisiana, à cette période précise de l'histoire du pays, il n'est pas question de reculer. Le temps est à l'investissement et à la croissance », a indiqué M. Ken Campbell, directeur général de Tunisiana. Dans une interview accordée, mercredi 21 mars, au quotidien « La Presse », M. Campbell a précisé que la démarche adoptée par le gouvernement actuel pour la licence 3G est complètement ouverte et transparente : « La politique de gestion du marché et de la concurrence commence à changer. C'est très important pour l'avenir de cette industrie et pour la croissance des investissements et pour l'amélioration des services rendus aux Tunisiens. Le secteur tunisien a plutôt besoin aujourd'hui d'un secteur de télécom fort avec une Tunisie Telecom forte, une Orange Tunisie forte et une Tunisiana forte. Si vous êtes fort, vous êtes prêt à investir et à donner une meilleure infrastructure pour les Tunisiens. Avec un 4e opérateur, la Tunisie court le risque d'avoir un très faible secteur de télécommunications ». On n'est jamais à l'abri des surprises. Il faut toujours rester prudent et considérer qu'il y a concurrence toujours. En cette période cruciale de développement du pays, c'est vraiment important d'avoir une infrastructure forte de telecom. C'est tout un nouvel écosystème qui va se créer autour de cette licence (création d'emplois directs et indirects). Tunisiana représente tout de même 2000 emplois directs et deux fois, sinon davantage, d'emplois indirects. Le juste prix de la licence sera, conclut le directeur général de Tunisiana, le prix d'une fidélité d'une entreprise citoyenne et d'une entreprise résolument tournée vers l'avenir en termes de croissance et de progrès social.