« Cinq étapes à suivre pour atteindre notre objectif : une Tunisie nouvelle capable de relever les présents et les futurs défis », a affirmé, vendredi 07 décembre 2012, la présidente de l'UTICA, Union tunisienne de l'industrie du commerce et de l'artisanat, Wided Bouchamaoui, à l'ouverture des Journées de l'entreprise organisées, les 7 et 8 décembre 2012, par l'IACE, Institut arabe des chefs d'entreprise, au port El Kantaoui à Sousse. Mme. Bouchamaoui a annoncé que l'économie informelle a commencé à prendre de l'ampleur en Tunisie : « Le secteur informel commence à dominer l'économie. La situation est inquiétante. Il est nécessaire de sécuriser les frontières nationales, notamment entre la Tunisie et l'Algérie ». La présidente de l'UTICA a appelé le gouvernement à déclarer l'état d'urgence de l'économie tunisienne : « Pour dépasser cet obstacle, un comité national, chargé de la relance de l'économie tunisienne, devrait être créé ». La présidente du Patronat a appelé à la valorisation du concept travail : « Il est temps de pousser les investisseurs et les hommes d'affaires à créer de nouvelles entreprises. Aujourd'hui, le secteur privé est plus porteur que le secteur public. Il est temps d'y investir ». Le départ réel de la troisième étape devrait être annoncé très bientôt : « J'appelle à une nouvelle dimension de la politique sociale. Il y aura, en janvier 2013, un partenariat privilégié entre l'UTICA et l'UGTT, Union générale tunisienne du travail (pacte social le 14 janvier). Nous visons à travers cet accord à promouvoir la création de la valeur au sein de l'entreprise ». Pour Mme. Bouchamaoui, il convient de renforcer le travail qualifié dans les secteurs économiques : « Cette étape est liée à la cinquième et dernière mesure que nous devons prendre en compte : la formation professionnelle. Notre pays favorise le travail, le risque et l'investissement. L'entreprise peut exister. Il faut protéger cette image du travail ». Meriem.Kh