Le Front populaire a installé, mercredi matin 12 décembre 2012, sa coordination régionale de Nabeul à l'hôtel le Khéops en présence de ses militants et plusieurs représentants des partis progressistes et de la société civile. Lors d'une conférence de presse fortement suivie, Hamma Hammami, porte-parole du Front, a précisé qu'il entame cette nouvelle expérience en ayant pleine confiance : « Le Front populaire défend les intérêts de l'écrasante majorité du peuple tunisien. Le pays vit sous tension, due à la détérioration du pouvoir d'achat, à l'augmentation du chômage, et à l'absence de perspectives politiques. Notre Front populaire aidera à trouver une solution qui stabilise le pays, qui apaise le peuple et lui ouvre les opportunités de développement et de création d'emploi. Nous n'entendons pas laisser la Troïka mener à sa guise la conduite des affaires du pays. Une conduite qui a laissé au bord du trottoir en premier les jeunes, avec un taux de chômage inchangé et une marginalisation de l'intérieur du pays. Ce front qui groupe des forces révolutionnaires, nationales, démocratiques et progressistes, qu'il s'agisse de partis, d'associations, d'organisations, de jeunes, ou de personnalités indépendantes représente une alternative pour un vrai gouvernement et un régime démocratique ». La coordination régionale de Nabeul sera composée de 13 membres. Il s'agit de Chokri Mami (parti des ouvriers) Ahmed Mallouli (parti unifié des patriotes démocrates), Hamda Jerbi (Parti d'Attaliaa), Néjib Chabaane (Parti national socialiste révolutionnaire), Kamel Massoud (El Bath), Makram Belhadj (MDS), Sabeur Ben Said (El Nidhal Ettakadoumi), Mokhtar Ben Hafsa, (Ligue la gauche ouvrière), Moncef Khémiri, Adel Hadad, Tahar Mathlouthi, Abdelhamid Ben Slimane et Néjib Bouzakoura (indépendants). Moncef Khemiri est désigné coordinateur régional. M.Y Crédit photo : Rached Berrazagua