« Le mouvement Ennahdha est devenu le plus grand danger pour la sécurité des Tunisiens et la souveraineté du pays. Les agissements de ses partisans sont dignes de la loi de la jungle », a affirmé le fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi. L'ancien Premier ministre a décidé de rompre le silence. Il s'en est pris à Ennahdha après l'interruption du meeting, de Nidaa Tounes, samedi 22 décembre 2012, à l'île de Djerba. Caïd Essebsi a indiqué sur Mosaïque FM que son parti a été attaqué par des individus qui sont en fait des partisans du mouvement Ennahdha. Affirmant qu'il n'a jamais imaginé qu'il allait vivre une situation pareille deux ans après la Révolution, l'ex-Premier ministre a accusé le ministère de l'Intérieur qui a fermé les yeux sur les exactions des partisans d'Ennahdha et des membres de ce qu'ils appellent la Ligue de la protection de la Révolution : « Le seul acquis de la Révolution est la liberté d'expression. Cet acquis est déjà anéanti ! ».