Les ministères de souveraineté resteront entre les mains d'Ennahdha. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, dans une interview accordée mercredi 9 janvier 2013, au journal londonien Asharq Al Awsat et rapportée par Shems FM. Le ministre estime que son départ, ou encore celui du ministre de l'Intérieur, Ali Laarayedh et le ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, ne changeront rien à la répartition des responsabilités au niveau des ministères de souveraineté. Rafik Abdessalem a insisté sur le fait que le dernier mot revient à Ennahdha et à personne d'autre en ce qui concerne les ministères régaliens.