« Les élections du 23 octobre 2011 ont prouvé que la scène politique en Tunisie est déséquilibrée. Pour cette raison, nous avons essayé, à travers l'accord signé entre Nidaa Tounes, Al Massar et Al Jomhouri, de réaliser un vrai équilibre politique dans le pays, mais aussi de garantir la rotation démocratique du pouvoir », a déclaré l'ancien Premier ministre, Béji Caïd Essebsi. Intervenant mardi 29 janvier 2013 sur Mosaïque FM, le fondateur de Nidaa Tounes a précisé que son parti est ouvert au parti du Travail patriotique et démocratique et au Parti socialiste de gauche: « Il est possible que d'autres partis rejoignent le Front pour la Tunisie. L'objectif de la création du Front pour la Tunisie est de redonner de l'espoir au peuple tunisien». Rafaa Ben Achour, membre de Nidaa Tounes, a déclaré que cet accord instaure, essentiellement, une alliance politique autour de dénominateurs communs : « Il évoluera en une alliance de front électorale, mais il ne faut pas devancer les événements ».