M. Mourou, vice-président du mouvement Ennahdha, a confié au journal télévisé de la chaîne Al Wataniya 1 du vendredi 1er mars 2013, que les propos qui lui sont attribués concernant l'ouverture du dialogue à tous les partis sans exception, sont bien les siens. Il a précisé qu'elles ont été faites parce qu'il avait constaté que le mouvement islamiste est en train de s'isoler sur la scène politique alors que ses adversaires continuent à se rallier contre lui. Abdelfattah Mourou a déclaré être mal à l'aise dans cette nouvelle situation qui ne l'arrange pas puisqu'il veut appartenir à un mouvement ouvert, qui gagne grâce à ses activités et à ses programmes politiques : « Quand je vois que le capital d'Ennahdha a reculé pour atteindre le zéro ou presque et que le mouvement est rejeté, insulté et désigné comme étant le responsable de la situation négative dans le pays, et ce non pas par les leaders politiques mais par de simples citoyens, il est logique que je demande la révision de nos positions ». Samir Dilou, ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, a abondé dans le même sens en. Il estime que la loi sur la justice transitionnelle doit primer sur d'autres lois, notamment celle de l'immunisation de la Révolution. Pour rappel, Fathi Ayadi, président du Conseil de la Choura, avait indiqué récemment que Abdelfattah Mourou, et Samir Dilou, , allaient être appelés à s'expliquer quant à leurs déclarations concernant la nécessité de l'ouverture du dialogue national à tous les partis autorisés y compris Nidaa Tounès. Leurs déclarations supposent que Nidaa Tounes ne doit pas être écarté d'une éventuelle intégration au gouvernement s'il y a un consensus autour des programmes, ce qui est contraire aux principes du mouvement. Investir en Tunisie